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Sennheiser PXC 360 BT, ou l’art du déplacement urbain !, page 3

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Publié le 01 Juillet 2011
Page: 3/4



Comme d’habitude, afin de vous faire trépigner d’impatience, et parce qu’à la Ferme, nous sommes comme ça, mesquins et moqueurs…surtout quand on bat de quelques points nos fidèles meudeurhateurs du forum à L4D2 (alors que nous partions pour perdre de plus de 500 points !! Niark, niark, les noobs !!) ; pour en revenir à nos moutons, nous allons commencer par le confort de port et d’utilisation.

Pour faire simple et rapide, ce casque est ultra confortable. A la limite, nous pouvons presque dire que l’on ne le sent pas sur la tête. De par sa légèreté, il ne génère aucun appui désagréable sur le haut de la tête. L’arceau est assez refermé pour que le maintien soit excellent, sans pour autant que qu’il y ait de sensation de pression importante sur les oreilles. Merci la mousse souple. En contrepartie de sa conception fermée, il y fait un peu chaud, mais sans plus. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un casque plutôt nomade, donc d’utilisation extérieure. De fait, lors de nos tests en extérieur, nous n’avons pas été gênés par la chaleur, même par les temps les plus chauds. De plus, avoir son Son dans les oreilles par une délicate brise de printemps participe de la sensation de confort. En effet, il nous faut confier un aspect de Fermier, la phobie sociopathologie. Nous n’aimons pas les gens, pas vous lecteurs, c’est différent, mais les gens, les vrais que l’on croise dans la rue, les magasins. Ceux-là, nous les exécrons, les pollueurs d’espace vital, même les gentils, les sympas, les généreux, les conciliants…Nous ne voulons pas leur parler, et le fait de se couper d’eux avec un casque, c’est génial. Donc au chapitre du confort, le PXC 360 BT reçoit les félicitations du jury !

En termes de confort d’utilisation, idem, félicitations, à pondérer cependant. Pour ce qui est de la possibilité de commander son « support », cela fonctionne impeccablement. Mais, avant de commander, il faut apparier. Et là…c’est encore plus simple. Il suffit de maintenir le bouton d’allumage du casque jusqu’à ce que la croix clignote en alternance orage-bleu, de faire une recherche et c’est tout. Nous avons eu l’occasion de le tester sur un Defy, un Strom, un Curve et un Galaxy, il n’y a jamais eu de souci. Par contre, c’est ce qui nous amène à pondérer, sur notre Ipod, nous n’avons jamais pu le connecter autrement que par le mode filaire…M’est avis cela étant qu’il faille remercier la firme à la Pomme plutôt que le PXC 360 BT. Bref, une fois l’appariement effectué, c’est parti pour les joies de ranger le téléphone au fond de la sacoche, une fois la musique lancée, et de tout gérer au casque. Franchement, cela marche vraiment très bien. D’autant que si quelqu’un, malgré tout, vous adresse la parole, un petit coup de doigt sur le bouton central pour mettre en pause ou plus fort sur le bouton NoiseGard, qui permet de ne pas couper le morceau mais d’entendre et surtout de désactiver la réduction active de bruit temporairement et le tour est joué. Bref, encore une belle réussite.

Nous arrivons à la partie primordiale de ce test. Il nous faut apporter une précision encore une fois, en effet, sur nos appareils nomades, à l’exception de l’ordinateur portable où nous pouvons jouer la carte du FLAC, tous les morceaux sont compressés. Certes, à la Ferme, nous sommes un peu maniaques, donc ne nous compressons pas beaucoup, mais c’est une donnée à ne pas négliger. Toutefois, pour le test, nous avons mis des morceaux en FLAC afin d’avoir le jugement le plus objectif possible.

En général, Sennheiser propose un son assez plat, neutre, très neutre. C’est une grande qualité mais elle peut ne pas plaire. En effet, la neutralité prend le pas sur la chaleur et la profondeur. Cet aspect peut être un peu négatif, cela dit, cela signifie que le casque est sensible à la qualité du son. En conséquence, si la source est bonne, le son le sera aussi. C’est, en général, ce sur quoi joue Sennheiser. Toutefois, avec le PXC 360 BT, c’est différent. En effet, même si l’ensemble reste assez neutre, il est possible de modifier assez largement la restitution avec l’activation du mode SRS. En effet, celui-ci va très largement amplifier la richesse et surtout la profondeur. A titre personnel, à la Ferme, nous avons clairement opté pour une activation permanente. C’est à partir de ce mode que nous allons vous présenter le casque.

A savoir que le PXC 360 BT, dans ces conditions, propose un son assez équilibré. Assez parce que, du coup, il est vrai que le Son est un poil typé basseux. La ligne de basse est assez costaude, sans pour autant être trop débordante, elle coule un peu quand même. L’harmonique étant franchement poussée, l’on se rapproche d’un son US. Mais vous le verrez, il y a une bien bonne raison pour cette caractéristique au niveau de la ligne de basse. Pour le reste du spectre, la représentation est globalement bonne. Les médiums ne souffrent pas vraiment de ce côté basse, et sont présentés de belle manière, sans voile. Au niveau des aigus, la restitution est correcte, voire bonne. Cela dit, on ressent quand même la faiblesse avec un manque de profondeur à ce niveau. La ligne manque d’un peu de souffle, de respiration, cela est à rapprocher de la ligne de basse qui la dessert certainement, mais pour autant, cela ne constitue pas un vrai défaut. Bref, le son est plutôt bon mais il reste un poil trop typé dans les basses. Du coup, il pourra être fatigant dans ce type d’utilisation. Mais la vraie qualité de ce casque, c’est surtout son mode NoiseGard. Toutes ces caractéristiques concernant le spectre sont une obligation parce qu’une fois celui-ci activé, une fois encore, celui-ci change de façon assez importante. En effet, le NoiseGard coupe justement les pattes de la ligne de basse, aplatit tout le spectre. C’est très sensible. Du coup, le son est un poil plat, manque d’un peu de profondeur, mais le côté coulant de la ligne disparaissant, nous retrouvons un bel équilibre. La ligne de basse se dynamise, déborde moins. Elle fait preuve de nettement moins de profondeur mais c’est aussi bien, puisqu’elle reste propre et précise. Les aigus retrouvent de la force et de la présence, les médiums ne souffrent plus. Finalement, on retrouve cette neutralité Sennheiser qui fait plaisir. La qualité de la restitution est donc au rendez vous. L’isolation, quant à elle, est d’un très, très haut niveau. Pour vous donner un exemple très concret et véritable, afin de la tester, nous avons utilisé le PXC 360 BT sur un tracteur (tondeuse certes, mais tracteur quand même). Et là, très honnêtement, nous avons été totalement bluffés. C’est bien simple, vous n’entendez à peine le bruit du moteur !!!! Pour être totalement certains de notre impression, nous avons aussi testé l’isolation dans les rues parisiennes. Là, c’est presque dangereux, vous n’entendrez pas une voiture arriver. Et quand elle passe, tout juste. Et dernier exemple, devant notre PC avec le SP 2500 à plein volume…même constat, certains aigus parviennent à passer, mais le sub est totalement couvert. Ce casque réussit parfaitement ce sur quoi il est censé agir, il vous coupe du monde. De plus, réussite énorme de Sennheiser, en général, qui dit réduction active de bruit dit souffle en permanence, et ici, il n’y a aucun souffle, aucun parasitage. Nous avons bien perçu un petit souffle lors des transitions de morceaux, mais il ne s’agit que de l’adaptation du système au silence. En aucun cas, ce souffle de transition ne se retrouve dans vos morceaux.

Et nous terminerons ce chapitre sur l’autonomie et le look. Au niveau du look, nous avouons n’avoir pas été totalement séduits par, à la fois, la petitesse du casque, mais aussi par l’angle et la forme du serre-tête, un peu style volant à méplat. Cela reste totalement subjectif. Par contre, aspect complètement objectif, l’autonomie est énorme, gigantesque. Nous avons laissé tourner le casque pendant plus de 9 heures d’affilée. Nous avons pu l’utiliser pendant trois ou quatre jours ensuite, à hauteur d’un ou deux heures par jour. Bref, Sennheiser annonce 20 heures, nous ne devons pas en être bien loin, voire y toucher ! C’est assez impressionnant pour être relevé, Sennheiser propose véritablement un produit dont l’autonomie ne pose pas de problème. Il peut vous suivre sans coup férir une journée entière !

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