Souris QPad OM-75 : Gameuse et blanche, page 2

Le bundle est tout simplement réduit à rien. L’objectif de ce petit fabricant était quand même de réduire les coûts de production afin de proposer une souris à prix réduit. Cela passe donc par des coupes drastiques. Et, pour le coup, cela passe aussi par l’absence de cd de pilotes. Il faudra se prendre par la main et se rendre sur le site de QPad afin de télécharger les pilotes. Cela laisse quand même un petit goût d’inachevé dans la main et dans la paume. Enfin, il n’y a pas non plus mort d’homme. La souris, sortie du carton, fait valoir, un peu un classique chez QPad, une finition exemplaire qui n’appelle pas la critique. Toutefois, les ajustements auraient pu être plus réguliers et précis. Et comble de bonheur, elle est carrément jolie. Comme nous le disions dans la vidéo, le blanc dans l’informatique a été une des premières couleurs. Elle a obligatoirement lassé au bout d’un moment et a donc disparu au profit du noir. Du coup, QPad tente le retour du blanc, d’autres s’y sont essayés avec bonheur. La mayonnaise prend bien, puisque la souris claque et présente extrêmement bien. Au niveau des matières, c’est aussi simpliste que le bundle : plastique blanc aspect laqué à tous les étages. Avantage immédiatement visible, le blanc, c’est moins salissant que le noir laqué. Les traces de doigts ne se voient pas. La souris est par contre assez massive, principalement en largeur où la recherche ergonomique est passée. En effet, les encoches et renflements prévus pour favoriser la préhension en fort une souris de belle taille. Pour le coup, cela surprend encore un peu. Moins qu’avec la première version, la 5K.



L’arrière de la coque présente le Q de la marque en noir. Il est très visible sur le blanc de la coque. En remontant la coque, sur la partie centrale, nous trouvons deux petites fenêtres d’indication, elles concernent certainement les DPI. Plus avant encore, situés au dessus de la molette, deux boutons carrés permettront à coup sûr de gérer montée et descente des DPI. La molette reste identique à celle de la 5K, ce qui était un de ses points faibles. Ici, étant donné que la souris est moins cher, nous serons moins exigeants, mais elle reste quand même bien en retrait de certaines de la concurrence dans la même gamme de prix. Elle opte pour un plastique souple translucide finement cranté. Ce n’est pas une catastrophe mais l’on a vu mieux. Les clics ne comportent pas de séparation par rapport à la partie centrale, ils sont dans continuité de la coque. La partie latérale gauche comporte deux boutons à destination de notre gros doigt nommé pouce, ils sont disposés en arc de cercle et de forme rectangulaire aux bords arrondis. Cette partie dispose aussi d’une découpe ergonomique, un renflement en partie basse sur l’arrière. L’idée est d’aider la base du pouce et de la soutenir. La partie latérale droite comporte des encoches, un peu à l’image d’une poignée d’arme ou de bâton de ski. Cela dit, un bâton de ski est aussi une excellente arme dans les files d’attente des remontées mécaniques. C’est même, d’ailleurs, fortement conseillé. A ce niveau, le principe est de placer annulaire et auriculaire. Sur la 5K, c’était déjà une bonne idée, a priori, cela risque fort de se vérifier à nouveau. La face avant est assez haute, et la câble qui en part est, bien entendu, tressé. Elle permet aussi de voir que les clics forment un beau V à l’envers, qu’eux aussi, mine de rien, comportent une recherche ergonomique. En dessous, l’OM-75 fait appel à quatre patins, un massif à l’avant et trois plus fins sur l’arrière et les côtés. Au centre, le capteur est encadré de deux autocollants.



Au niveau technique, afin d’abaisser le ticket d’entrée chez QPad, le capteur laser a disparu au profit d’un plus classique et éprouvé optique. Il est amusant, à ce sujet, de constater que optique et mécanique reviennent en force auprès des gamers. En effet, le retour aux sources a aussi du bon, de l’éprouvé, du simplet et surtout du costaud. Pour le coup, le capteur, optique, propose « seulement » 400 ou 1600 DPI. Mais QPad a cru bon de préciser qu’il s’agissait de « vrais » DPI, sans extrapolation logicielle. L’OM-75 met à disposition de son utilisateur sept boutons dont cinq sont programmables. Il a aussi la traditionnelle série de chiffres, à savoir, 15 G d’accélération, 1m/s, etc. Autant de chiffres pour préciser que vous pourrez jouer tout à fait tranquillement à votre jeu préféré sans que la souris ne souffre, ni ne suive. La connexion s’effectue par l’intermédiaire d’un USB plaqué or et accueillit au bout d’un câble tressé de 2 mètres. Celle-ci supporte un polling de 1000 Hz, normal quoi !! Elle est pesée à 109 grammes, soit plutôt dans les souris légères, et ça, à la Ferme, on aime ! Dernière série de chiffres, les dimensions qui vont confirmer l’imposante largeur : 124 X 90 X 39 mm ; grosse largeur mais hauteur et longueur classiques. Puisque le pilote n’est pas fourni, allons le télécharger à l’adresse indiquée.