EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Souris QPad OM-75 : Gameuse et blanche, page 4

Article
OM-75, la souris qui porte une appellation appelant à la paix dans le monde footballistique.
Rédigé par
Publié le 02 Novembre 2011
Page: 4/5



Cette OM-75 est belle, que dire de plus ? Passons donc à la conclusion. Comment ça, non ? Elle est blanche, et de plus, sa présentation PDF est réalisée par une charmante suédoise, plus sympathique que celle du MK-80 qui nous servait un joli doigt d’honneur. Celle-ci a tout dans le regard bleu. Recherchez sur le net, et vous verrez, grâce à elle, on aime déjà la souris sans pour autant l’avoir eu entre les mains.

Bon du coup, nous le sentons bien, il vous faut plus de détails, alors nous allons vous en donner. D’une part, clairement la souris est large, massive, cela se sent très nettement sous les doigts, sous la paume. Pour autant, elle reste tout à fait naturelle à prendre en main. En effet, les différentes approches ergonomiques sont bien conçues, à la condition sine qua non de ne pas la prendre du bout des doigts. Clairement, on peut le faire, mais on perd grandement en confort. Cette OM-75 est faite pour être prise main à plat ou à pleine paume. A ce moment, elle se révèle quasi parfaite. Pourquoi quasi, me direz-vous ? Parce que justement, tout le monde ne tient pas la souris main à plat, et nous sommes d’ailleurs les premiers concernés. Cela dit, une fois le mode d’emploi en tête, le confort est de tout premier ordre. C’est un régal. En revanche, c’est un régal qui fera travailler plus le poignet, que la prise araignée. L’auriculaire et l’annulaire viennent se positionner parfaitement dans les encoches, et le renflement du côté du pouce permet de la caler bien à la base du pouce. Bref, en fait, au même titre que la 5K qui était déjà top, elle reste top sur le confort et la prise en main.

A l’utilisation, il n’y a rien à dire…ou pas, encore une fois. En effet, les boutons proposent tous un déclenchement souple, très souple. Il suffit d’effleurer le bouton pour qu’il s’active dans une grande douceur. Elle pourrait presque paraître molle, tellement le déclenchement est souple. Cela dit, c’est certainement une caractéristique des switches employés. La course est d’une longueur identique à notre EC2, nous ne sommes pas dépaysés. Mais elle est encore plus souple que le déclenchement. Bref, cette souris est vraiment un modèle de souplesse, peut-être un poil trop parce qu’elle devient presque « particulière » à ce niveau. Il faudra le noter, cela n’empêche en rien un parfait fonctionnement mais est certainement la plus grande particularité de la souris. Même si la molette est un peu source de déception, nous ne pouvons pas la taxer de mauvais fonctionnement. En effet, la rotation est précise et les crans relativement marqués. Ils se sentent d’ailleurs très bien sous le doigt et sont eux aussi précis. Vous ne raterez pas de crans par inadvertance ou par élasticité de la molette. Les boutons de DPI sont placés un poil haut mais relativement accessibles y compris en jeu. Il suffit juste de bien penser à aller chercher un peu plus haut que la molette, encore que vous ne le ferez pas souvent. En effet, les 400 DPI sont tout à fait inutiles à notre sens. Cela nous permet de parler du capteur. Il est précis, réactif, en revanche, il ne décroche pas tôt. Pour les replacements, il faudra bien lever la souris. Il accroche encore à 2 ou 3 mm de hauteur. Par contre, il ne décroche pas lors de bonnes accélérations. M’enfin cela était prévisible, aujourd’hui, la qualité des capteurs est globalement bonne ainsi que leurs fonctionnement. Certains proposent peut-être un peu plus de fluidité dans le déplacement, mais c’est avant tout une question de sensation. Nous n’avons pas, de fait en passant par le capteur, évoqué la question du bruit. Pour le coup, il est identique à celui de la 5K, peu ou prou. Il s’agit de clics assez graves et dont le bruit de ressort résonne franchement dans la coque. Toutefois, elle reste nettement moins bruyante que l’EC2. D’ailleurs, le bruit de l’OM-75 est plutôt plaisant, plutôt chic et classieux. Bref, un peu comme avec sa grande sœur, on clique parfois pour le plaisir de cliquer et de l’entendre. C’est peut-être ridicule, mais comme quoi, à l’image du bruit des portières de voitures, en travaillant dessus, on peut largement faire plaisir au client.

Au niveau de la glisse, l’OM-75 est assez rêche. Explication, sur notre tapis de tous les jours, le Steelseries 9 HD, la souris, du fait de patins durs, glisse de façon rugueuse. Il a même un peu moins de résistance qu’avec notre EC2. Elle glisse un peu mieux, mais avec moult « CRRrrrr » qui se ressentent comme autant de vibrations dans la coque. Les patins durs, longs et assez peu larges en sont largement la cause. Mais, c’est encore une fois, qu’une particularité. Elle glisse tout à fait dignement. Sur notre Nova Winner 3, la glisse est encore un peu moins rugueuse du fait de la souplesse de ce tapis, usé jusqu’à la toile ! Enfin, jusqu’au cœur, puisqu’il reste tapis plastique. Sur notre Saitek Cyborg, tout de silicone revêtu, il y a encore moins de rugosité et pas beaucoup plus de résistance, c’est peut-être d’ailleurs ce type de couple qu’il faudra privilégier. En effet, la souplesse du silicone s’harmonise bien avec la dureté des patins de l’ OM-75. Enfin, nous terminons par notre Boogie Bug XL, tapis tissu, bon là, que dire, que cela n’est pas notre tassé de thé, vous devez commencer à le savoir. Du coup, ici, nous avons droit à la mollesse légendaire du tissu, sans aucune rugosité, mais avec autant que faire se peut de résistance. Bref, à éviter. Au-delà de tout cela, l’OM-75 reste une belle gameuse, glissante à souhait et réactive.

Partagez :
Marque : QPAD