La ville de Las Vegas évoluant constamment, chaque déplacement permet de voir de nouvelles choses, comme l'incroyable et improbable Sphere at The Venetian Resort. Il faut dire que nous étions excités depuis le CES précédent à l'idée d'y faire un tour tant les chiffres sont affolants : budget d'environ 2.3 milliards de dollars, 54000 m² d'éclairage à l'extérieur, écran géant 16K d'environ 15000 m², voilà une partie des chiffres.
Le résultat ? Un bâtiment sphérique de 112 m de haut pour 157 m de large qui se voit de très loin avec son éclairage extérieur qui permet d'afficher à peu près tout et n'importe quoi. Les vidéos sont nombreuses depuis un petit moment sur le Net, et nous avons eu le droit à des classiques : simulation de partie de Tetris, smiley géant qui attrape des flocons de neige avec la langue, publicité, etc. Peu importe qu'on aime ou non la ville et son côté divertissement sans retenue, le résultat est complètement dingue, même quand on s'approche et qu'on voit toute la structure et les différents panneaux LED.
Il est désormais temps de rentrer dans le bâtiment, mais pour cela, il faut logiquement prendre un ticket. Après tout, il s'agit d'une salle de spectacle ! Plusieurs représentations sont disponibles dans la journée, avec un ticket d'entrée à 89 USD... Plus 15 USD de frais, par ticket. Ce n'est pas donné, mais il faut bien que Madison Square Garden Company rentre dans ses frais (spoiler alert, ce n'est pas le cas).
Une fois à l'intérieur, on peut profiter d'un premier niveau avec différentes expériences : robots animatroniques, hologrammes, ambiance relax et futuriste, scans 3D, etc. Disons-le immédiatement, nous ne sommes pas restés à cause du monde. L'attente à chaque stand est longue, très longue, et il nous parait impossible de profiter de tout dans l'heure disponible avant le spectacle. Dommage.
Il est donc temps de s'asseoir dans la salle est de profiter de Postcards from Earth, un film qui tire profite des capacités de l'installation. Le hic ? Avec 18600 places assises, il faut forcément rogner un peu sur l'espace et on se retrouve sur des strapontins dignes d'un bus avec un espace limité pour les jambes. Comme dans de nombreuses salles de Las Vegas pourrions-nous dire.
Arrive enfin le film, qui commence sur un ersatz d'écran de cinéma qui fait se poser une question : où est l'écran géant ? Celui-ci arrive après quelques minutes avec de magnifiques paysages qui en mettent plein les yeux, et le corps. Les sièges sont équipés d'un système haptique, tandis que le son envoie du très lourd et permet de se plonger pleinement dans le film, à condition d'être relativement proche du centre afin de limiter un inévitable effet de distorsion. Certains plans rendent moins bien que d'autres, mais les wow s'échappent facilement de la bouche des spectateurs.
Mais au fait, de quoi parle le film justement ? Voici un extrait de la fiche Wikipedia en anglais :
explains the history of life on Earth, from the earliest single-cell organisms evolving up to humankind and the environmental devastation of the anthropocene. Due to ecological collapse, humans have had to take to the stars, making only occasional visits back to their home planet.
Comprendre une leçon sur notre rapport avec la Terre, dans une ville et un bâtiment qui n'ont absolument rien de rationnel. Et quand on voit les nombreux gobelets qui jonchent les allées une fois le sermon terminé, on se dit que tout le monde n'a pas compris.
Pour environ 100 USD, au minimum, The Sphere Experience nous fait dire une chose : même si ce n'est pas en 16K, les attractions du Futuroscope sont tout aussi épatantes et bien moins onéreuses !
Le résultat ? Un bâtiment sphérique de 112 m de haut pour 157 m de large qui se voit de très loin avec son éclairage extérieur qui permet d'afficher à peu près tout et n'importe quoi. Les vidéos sont nombreuses depuis un petit moment sur le Net, et nous avons eu le droit à des classiques : simulation de partie de Tetris, smiley géant qui attrape des flocons de neige avec la langue, publicité, etc. Peu importe qu'on aime ou non la ville et son côté divertissement sans retenue, le résultat est complètement dingue, même quand on s'approche et qu'on voit toute la structure et les différents panneaux LED.
Il est désormais temps de rentrer dans le bâtiment, mais pour cela, il faut logiquement prendre un ticket. Après tout, il s'agit d'une salle de spectacle ! Plusieurs représentations sont disponibles dans la journée, avec un ticket d'entrée à 89 USD... Plus 15 USD de frais, par ticket. Ce n'est pas donné, mais il faut bien que Madison Square Garden Company rentre dans ses frais (spoiler alert, ce n'est pas le cas).
Une fois à l'intérieur, on peut profiter d'un premier niveau avec différentes expériences : robots animatroniques, hologrammes, ambiance relax et futuriste, scans 3D, etc. Disons-le immédiatement, nous ne sommes pas restés à cause du monde. L'attente à chaque stand est longue, très longue, et il nous parait impossible de profiter de tout dans l'heure disponible avant le spectacle. Dommage.
Il est donc temps de s'asseoir dans la salle est de profiter de Postcards from Earth, un film qui tire profite des capacités de l'installation. Le hic ? Avec 18600 places assises, il faut forcément rogner un peu sur l'espace et on se retrouve sur des strapontins dignes d'un bus avec un espace limité pour les jambes. Comme dans de nombreuses salles de Las Vegas pourrions-nous dire.
Arrive enfin le film, qui commence sur un ersatz d'écran de cinéma qui fait se poser une question : où est l'écran géant ? Celui-ci arrive après quelques minutes avec de magnifiques paysages qui en mettent plein les yeux, et le corps. Les sièges sont équipés d'un système haptique, tandis que le son envoie du très lourd et permet de se plonger pleinement dans le film, à condition d'être relativement proche du centre afin de limiter un inévitable effet de distorsion. Certains plans rendent moins bien que d'autres, mais les wow s'échappent facilement de la bouche des spectateurs.
Mais au fait, de quoi parle le film justement ? Voici un extrait de la fiche Wikipedia en anglais :
explains the history of life on Earth, from the earliest single-cell organisms evolving up to humankind and the environmental devastation of the anthropocene. Due to ecological collapse, humans have had to take to the stars, making only occasional visits back to their home planet.
Comprendre une leçon sur notre rapport avec la Terre, dans une ville et un bâtiment qui n'ont absolument rien de rationnel. Et quand on voit les nombreux gobelets qui jonchent les allées une fois le sermon terminé, on se dit que tout le monde n'a pas compris.
Pour environ 100 USD, au minimum, The Sphere Experience nous fait dire une chose : même si ce n'est pas en 16K, les attractions du Futuroscope sont tout aussi épatantes et bien moins onéreuses !
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Posté le 15 Janvier 2024 à 06:30 par Sébastien Vandeborre
![[Maj] JONSBO TK-2, le même, mais en ATX](/images.php?url=images/news/2024/01/mini/jonsbo-tk2-1.jpg&s=2){kind=small}
