Test Clavier mécanique Gigabyte Osmium, page 4

Etant donné qu’il s’agit d’un mécanique, vous vous doutez que le confort d’utilisation est bon, voire très bon. D’une part, nous avons des switches rouges, les plus souples mais ce qui demande la frappe la plus précise. Ils ne pardonnent rien, mais quel confort en frappe. A notre sens, ils s’adaptent particulièrement bien à la bureautique et en même temps au jeu. Cela dit, certains préféreront les noirs. Quel que soit votre choix, avis sur la question, nous ne saurions vous conseiller d’essayer avant d’adopter. Mais, les rouges ont quand même l’avantage de la linéarité que n’ont pas les bleus et les marrons. Seuls les noirs ont la même linéarité mais restent bien plus durs. Pour les costauds de la frappe, ils peuvent être un bon choix. Les rouges demandent simplement d’effleurer la touche…ou presque.

En tous les cas, cet Osmium équipé de rouge vient perturber les K60 et autres Quick Fire Pro. D’autant, et c’est le deuxième point, qu’il est tout à fait confortable tant par la présence du repose poignet à l’angle parfait que par les pattes de surélévation…ou pas. En effet, cet Osmium est aussi confortable grâce à son repose-poignet pattes en place que remisées dans les logements. C’est d’ailleurs bien la première fois que nous avons pu taper avec les pattes. Comme quoi, le repose-poignet est bien pensé. Nous ne faisons pas partie des personnes qui tapent avec les poignets sans appui, c’est plutôt en ce qui nous concerne frappe-vautrage dans le fauteuil, bref tout ce qu’il ne faut pas faire en termes d’ergonomie, d’ergothérapie professionnelle. Par contre, le repose-poignet a un tout petit défaut, il faut placer les paumes/poignets sur l’avant, près de la touche espace, sinon, il a une petite tendance à relever le clavier. Ce n’est pas gênant et n’influence en rien le confort et/ou la frappe, mais cela mérite d’être cité.

Les touches de macros sont par contre placées un peu trop haute pour être facilement accessibles. Il faudra franchement lâcher les EDSF pour aller les chercher. Le placement sur le côté reste à ce jour le plus pratique. En revanche, les molettes sont tout à fait pratiques. Certes, celle du rétro-èclairage reste un peu de l’ordre du gadget, mais celle du volume est bien plus agréable d’utilisation que les classiques touches multimédias. Le passage d’un profil à l’autre n’appelle pas non plus de critique dans la mesure où vu sa taille, il est bien difficile de le rater. Point positif aussi que la présence d’un Win Lock, il servira judicieusement le joueur qui ne souhaite pas être dérangé dans sa partie.

Le rétro-éclairage est de toute beautéet, absolument pas éblouissant. Il est bleu, nous n’avons pas d’avis particulier par rapport à la couleur, mais force est de constater que cela tranche avec les choix esthétiques du moment, plus portés sur le rouge. Par contre, il permet de révéler un petit manque de finition. En effet, quelques trous sont visibles dans la plaque de plastique qui masque le PCB. Ecueil évité par le Quick Fire Pro qui bénéficie d’un habillage à ce niveau. La rigidité du dit châssis est excellente. Vous ne le vrillerez pas, même en tapant comme une mule. Autre point particulièrement positif, même s’il est bruyant, comme tout mécanique, cela reste vraiment acceptable. Il évite aussi les bruits de ressort sur les touches doubles. Le bruit est assez sourd et sonne plutôt qualitatif. En fait, c’est un plaisir de taper avec.