Scythe Musashi, page 2

Une fois l'ensemble déballé, on peut réellement découvrir le Musashi. S'il semble correctement protégé, on notera que quelques ailettes sont tordues. Il est très simple de les remettre correctement, tout comme il sera très facile de les plier lors de la manipulation du radiateur.
Au premier regard, on a tout de même des doutes sur la rigidité de l'ensemble. Les heatpipes sont longs, les ailettes fines, on se demande si ça ne va pas se tordre dans tous les sens. Mais non, le radiateur est très rigide, même sans ventilateur.



La ventilation est déjà placée, avec les deux Kaze Jyu Slim. Ils sont maintenus par des griffes classiques, point de tige en silicone ou autre gadget pour atténuer les éventuelles vibrations.
Leur vitesse de rotation étant réglable, on retrouve bien entendu une équerre PCI, avec non pas un, mais deux potentiomètres. Une idée intéressante, même si on peut logiquement se demander si varier la vitesse indépendamment est utile. Scythe a fait un bon travail sur ce point, puisque outre l'adaptateur molex, les ventilateurs peuvent se brancher de manière indépendante sur deux ports 3pins. Ainsi, la vitesse de rotation peut être remontée. En revanche, les deux câbles sont dans la même gaine, avec un écart maximal de moins de 5cm entre chaque connecteur.
Autre point qui peut poser problème, l'équerre PCI. Si l'idée de base est bonne, on regrettera fortement qu'elle soit indissociable de l'ensemble. Si vous n'en voulez pas, il faudra la laisser trainer dans le fond de votre boitier. Et si vous comptez mettre les ventilateurs sur un rhéobus déjà présent, il ne faudra pas oublier de les mettre en 12V via les deux potentiomètres.



Mis à part ces deux petits points, qui ne sont pas véritablement des défauts handicapants, le Musashi fait une très bonne première impression. Il respire la qualité, et ne demande qu'à être installé.
Avant cela, il faut enlever le petit film plastique qui protège la base en cuivre, qui se voit offrir une finition miroir. C'est propre, c'est agréable à l'oeil, mais l'utilité est quasi-nulle.



Après lecture des notices, l'installation semble relativement simple, mais efficace.
Une fois le radiateur d'origine enlevé, on nettoie correctement le GPU et les différentes parties qui étaient en contact avec le radiateur via pâte ou pads thermiques. Cette opération est très importante, car il sera impossible de fixer les radiateurs aluminium si les chips n'ont pas été nettoyés ET essuyés ; ils tomberont lamentablement à un moment ou un autre.
La carte commence à prendre de l'allure, il ne manque plus que le radiateur. Tout d'abord, il faut choisir les trous de fixation. Soit on regarde dans la notice, soit on fait une simulation avec la backplate. Une fois les bons trous trouvés, 4 tiges sont à visser autour de la base en cuivre. Ne reste plus qu'à poser l'ensemble (en ayant pris soin de mettre de la pâte thermique), puis de retourner la carte pour terminer l'installation avec la backplate et 4 vis à main. Pour éviter les contacts entre cette dernière et le PCB, Scythe a prévu un petit bloc de mousse au centre de la plaque, plutôt que des rondelles en caoutchouc qui viendraient sur les tiges.
L'installation est donc très rapide, en théorie.

Voici la configuration de test :
Carte mère : Asus P5E-VM SE
Processeur : Intel E5200
Carte graphique : Sapphire HD4870 512Mb
Mémoire : 2 x 1024Mb G.Skill 6400 PK
Boitier : Silverstone SG02
La carte graphique et le processeur sont à leurs vitesses d'origine.

Sur la HD4870, l'installation est tout aussi simple que la description. Petit bonus, un radiateur pour les VRM est déjà présent, Sapphire utilisant un radiateur spécifique.
Question taille, le radiateur dépasse un peu du PCB en hauteur, mais aussi sur les connecteurs alimentation PCI-E, d'environ un centimètre. Si l'installation des câbles ne pose pas vraiment de soucis, il sera en revanche plus difficile de les enlever ; heureusement, le PCB a tendance à être souple...

Bien que le radiateur n'occupe qu'un slot, on ne pourra que déconseiller l'installation d'une carte sur le port adjacent, sous peine de rapidement l'étouffer.