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Test Casque Corsair Vengeance 1100, page 3

Article
Un Vengeance, 1100 seulement ! Ca fait quand même un peu gros cube
Rédigé par
Publié le 21 Mars 2012
Page: 3/4



Le confort d’un casque se jauge à l’appui généré par l’arceau sur la tête. Ici, il n’en est bien évidemment pas question de par la conception du casque. De fait, il n’y a certes pas d’appui sensible à déplorer, mais malheureusement le 1100 n’est pas confortable pour autant. Enfin, le tableau n’est pas si noir, nous allons devoir développer… Remarquez, c’est un peu pour ça que l’on teste le 1100. En fait, le plus gênant reste le passage de la partie de l’arceau situé au niveau des oreillettes. Comme nous le disions, cette partie est destinée à passer au dessus du pavillon de l’oreille. Peut-être est-ce dû à la forme particulière de nos oreilles, mais entre l’écouteur et l’arceau, celles-ci se trouvent pliées, plutôt tordues d’ailleurs. Ce n’est pas très agréable à la longue. Le souci, c’est que si l’on tente de ne pas passer les oreilles dans l’interstice, le casque glisse et ne tient pas bien. C’est donc obligatoire. L’arceau ne se sent pas, en revanche, sur la nuque, puisqu’au final, il y repose à peine. Les écouteurs ne serrent pas trop, le clamping est raisonnable. Et de par sa conception, il n’y fait pas chaud en dessous, comme les oreillettes ne recouvrent pas intégralement les oreilles. Ca ventile bien ! La mousse au contact n’appelle pas de critique et n’est pas rêche, avec son revêtement satiné. La télécommande propose un bouton curseur, assez dur pour couper le micro, il est presque impératif de l’activer avec l’ongle. La molette est pratique, tout à fait précise, et parfaitement préhensible malgré sa relative finesse. Sur ce chapitre, le 1100 s’en sort bien, sans pour autant être un modèle de confort.

Au niveau du son, en fait, pour une trentaine d’euros, le 1100 est agréable, avec, toutefois, un spectre très marqué. En effet, que ce soit en USB ou en 3.5 mm, le 1100 pousse fort que les basses, étonnamment d’ailleurs au regard de ses membranes de 40 mm. Enfin, cela n’est d’ailleurs pas une règle absolue, mais en général, les 50 mm sont plus à l’aise avec la ligne basse. En tous les cas, ici, c’est une restitution à la mode, la présence des basses étant un impératif aujourd’hui. Cela dit, si elles font preuve de profondeur et de corps, elles manquent quand même franchement de détail et de subtilité. Elles ont même une petite tendance à occuper nettement le devant de la scène. Mais au niveau dynamique, il n’y a rien à redire, c’est franc, et ça attaque bien.

Les médiums sont présents mais étouffés par la ligne basse, tout au moins dans la partie haute. Ils manquent eux-aussi de détail et si les instruments sont bien rendus, les vois peinent à prendre leur envol.

La ligne des aigus est la parent pauvre du 1100. Ils manquent d’ampleur, une fois encore, piétinés par les basses. Leur puissance est tout juste suffisant. La signature tend vers le L, on est bien loin d’un V. La scène est assez fermée, mais la puissance des basses compense un peu cette fermeture. Il y a même au final un poil de chevauchement dans le spectre, on le sent sur des morceaux où la ligne basse arrive après les voix. Les voix changent un peu de tonalité, preuve de l’étouffement.

En termes de saturation, nous ne pourrons pas vous préciser si elle apparaît ou pas. En effet, le 1100 monte assez haut dans le niveau sonore, mais son aspect dynamique le rend trop dur, presque douloureux pour pouvoir trouver son point de saturation (s’il y en a un !). Bref, d’une manière générale, l’écoute musicale n’est pas désagréable mais trop typée, à condition de rester sur un niveau de volume raisonnable. . En fait, pour être tout à fait explicite, on se retrouve un peu avec une écoute typé sub de 38 à l’arrière dans le coffre et deux HP deux voies à l’avant. Certains aiment, d’autres pas. Pour autant, il reste finalement sympathique, car sa profondeur le rend attachant à faible niveau sonore. Mais il ne faudra pas acheter le casque pour cette utilisation. La spatialisation est bonne, relativement précise quoique modérée par la surreprésentation des basses, ce qui nous amène à dire que le 1100 est plus dans son élément en jeu.

En effet, à ce niveau, la puissance et la dynamique des basses lui permettent d’être assez immersif. Sa correcte spatialisation droite-gauche améliore un peu l’expérience en jeu. En revanche, nous retrouvons le défaut de la forte présence des basses sur la restitution de l’environnement. Les pas, les bruits de l’environnement pouvant aider à la localisation de l’adversaire sont trop couverts par les explosions et les tirs pour être franchement exploitable. La bande son est donc axé sur les infra et les basses, ça tremble, ça vibre, ça souffle. Mais une fois encore, tout est axé sur la ligne basse.

Sur un DVD, le 1100 paie, ici aussi, le prix de sa trop forte représentation des basses par un étouffement de l’environnement, de la musique. Les dialogues en pâtissent un peu moins car placés (pour une partie, dans le bon endroit du spectre. Enfin, vous ne vous pâmerez pas sur la voix de la castafiore qui passera pour celle d’un buveur de bière de fin de soirée. Il n’en est pas franchement désagréable pour autant, mais dans cette gamme de prix, nous avons vu et surtout entendu plus sympathiques et surtout plus équilibrés. Il a tendance à étouffer la scène avec cette ligne de basse importante. Il enferme un peu l’écoute, la réduit. Il fait passer le reste du spectre derrière. Ici encore, il faudra privilégier les volumes moyens et raisonnables, car il persiste à taper fort. Il en devient fatiguant. Bref, le 1100 est un casque à acheter en connaissance de cause. En jeu, par contre, le micro n’appelle aucune critique. La retransmission de la voix est forte et claire. A ce niveau au moins, il rendra de fiers services.



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Marque : CORSAIR