Souris Ozone Opto, l'optique est de retour, page 4

Nous sommes clairement en terrain connu avec la Radon Opto. En effet, sa coque est identique à celles des 3K et 5K. Nous avons donc affaire à une souris somme toute assez massive et surtout large. Elle accepte les deux types de prises en main, aussi bien finger grip que palm rest. Avec cependant, une vraie prédilection pour le palm rest, elle est un poil trop large pour la prise du bout des doigts. Le constat ne sera peut être pas identique si vous avez de vraies grandes mains. Enfin sachez tout de même qu’à la Ferme, on a de bonnes paluches quand même. Elle est assez haute sur l’arrière, ce qui demande un petit temps d’adaptation. Mais en revanche, elle se cale bien contre la paume. Elle impose cependant une plus grande cassure du poignet que notre EC2 de tous les jours. La Radon Opto est donc une souris confortable qui demande cependant un petit temps d’adaptation.

Au niveau des boutons, c’est bon pour les clics qui sont nets au déclenchement, voire trop fermes avec une course importante. Cela n’est pas gênant, d’autant que la course est souple. Les boutons latéraux sont assez durs au début mais s’amollissent rapidement, en revanche le bruit n’est pas terrible, se tournant franchement vers le trop plastique. Nous ne passerons que rapidement sur la molette qui est tout sauf sympathique à l’utilisation. Elle est caoutchouteuse, fait un bruit de cliquetis permanent, a des crans mous et peu marqués. En résumé, elle n’est pas bien et pis c’est tout ! Les deux boutons la surmontant relèvent le niveau puisqu’ils ne sont pas trop mal placés quoiqu’un peu trop haut pour celui des profils. Celui des DPI par contre est idéal ou presque. Elle souffle un peu le chaud et le froid, mais il nous faut garder à l’esprit que l’Opto n’est pas chère.

Pour la glisse, aucune mauvaise remarque, elle glisse bien sur nos tapis. Peu de résistance mais beaucoup plus que l’EC2 sur notre 9HD avec un franc côté granuleux. Sur le Nova Winner 3, la glisse n’est pas exceptionnelle car elle colle un peu au début du mouvement, et la résistance est assez sensible. Sur le Saitek Cyborg, l’alliance est franchement sympathique, car on retrouve lisseur et fluidité, c’est nettement le couple à privilégier. En ce qui concerne le capteur, il n’appelle pas de critique en termes de réactivité et de précision. En revanche, il accroche haut le tapis quand on soulève la souris. Etant donné que certains pensent que les capteurs Avango sont les plus durables, c’est donc tout bon pour l’Opto. Et pour terminer, nous aborderons la question du tapis Ground Level Evo et de sa glisse.