Souris Ozone Xenon, éclairée ?, page 4

A la sortie de la boîte, il est vrai que nous avions quelques inquiétudes par rapport aux lignes brutes et acérées de la Xenon. Elle semblait assez « raide ». Remarquez l’utilisation de l’imparfait. En effet, la Xenon est tout sauf inconfortable. Elle tombe même admirablement sous la main quel que soit le type de prise. En effet, elle tolère autant la prise bout de doigt que celle main à plat et à pleine paume. Les pavés antidérapants se trouvent bien placés sous le pouce et le petit doigt. Seul le renflement gauche est, finalement, presque inutile car il ne permet pas franchement de caler la base du pouce L’arête qui traverse la souris ne se sent pas le moins du monde. Et elle se cale parfaitement contre la paume avec une chute arrière de coque bien sentie. De plus, elle est ambidextre, ce qui pourra ravir les délaissés de la souris. Elle est donc particulièrement simpliste sur l’ergonomie mais fait un beau carton à ce niveau. Comme quoi, la simplicité a du bon.

En ce qui concerne les boutons, ça va aller très vite. En effet, ils ne sont que trois…En conséquence de quoi, nous pouvons vous dire que leur déclenchement est ferme, assez ferme sans virer dans le dur. Les domaines de prédilection de la souris sont visibles : FPS, Hack and Slash. Bref, elle semble prévue pour encaisser de l’APM à mort. La molette est bien traitée, mais les crans ne sont pas assez marqués à notre sens. Par contre, le défilement est net et précis.

Quid du capteur ? C’est un Avago, vous le savez, donc a priori, fiable. En tous les cas, il n’aura posé aucun problème pendant toute la durée de notre test. Précision et fluidité sont bien au rendez-vous. A noter toutefois, que l’intérêt du 3000/3500 DPI nous semble assez limité, car on ne sent pas vraiment de différence entre ces deux pas. Le lift off est assez conséquent, le capteur accroche encore le tapis 5 mm au dessus. Ce n’est rien en soi, mais cela peut parasiter le recentrage de la souris sur le dit tapis. Mais ce n’est qu’une habitude à prendre, mais ici, il est bien plus important qu’avec notre antédiluvienne EC2.

Pour tout ce qui touche à la glisse, la Xenon se place sur le même registre que notre EC2, mais avec beaucoup de rugosité. Aussi peu de résistance donc, mais pas d’absorption des granulosités de notre tapis 9HD. Placée sur le Saitek Cyborg, elle est d’une très faible résistance, mais aussi d’une parfaite lisseur. C’est la même chose sur le Nova Winner 3, avec le sempiternel bruit de fermeture éclair. Par contre, sur le tapis tissu, Speed-R de CM Storm, elle est assez « accrochante », comparativement à notre EC2. En fait, les patins sont longs mais surtout très fins, ils ne peuvent donc pas absorber les irrégularités des tapis lors des déplacements latéraux et par voie de conséquente, « accrochent » dans le tissu. Mais de manière globale, elle est une bonne glisseuse, mais moins que notre dernière référence à ce sujet : la Theron.