Clavier Razer BlackWidow Ultimate 2013, page 4

Le premier BlackWidow nous avait séduit et force est de constater que son évolution reste très proche de son prédécesseur. Certes, aujourd’hui, la concurrence est plus rude qu’au moment du premier test, certes le mécanique s’est plus démocratisé, il n’en reste pas moins que le BlackWidow est un bon clavier. En effet, d'une part, il est bien construit et bien fini. D'autre part, il respire la solidité, notamment avec une rigidité au-dessus de tout soupçon.

Le BlackWidow est un clavier au layout classique, ISO, Azerty, au format classique et l'emploi de switches impose des keycaps au profil haut. La frappe est aisée, rapide. Les switches bleus sont de bons switches. Le clic audible est un bon indicateur du travail du dit switche, mais il est indéniable qu’il reste trop audible. En comparaison des autres, c’est un point négatif. Mais au niveau de la force d’activation, il est assez souple, il est équivalent aux marrons. Sa relative souplesse le rend plus agréable, à notre sens, que le noir, tout en évitant l’écueil de « trop de souplesse » du rouge. En attendant, sur le clavier, ils offrent d’excellentes sensations. Au niveau du confort de frappe, le BlackWidow est tout à fait agréable. En effet, l'inclinaison sans les pattes est bonne et ne génère pas de cassure particulière au niveau des poignets. En outre, la partie biaise devant les touches est la bienvenue, elle permet d'y laisser poser le milieu des paumes dans un bon confort. Cela ne remplacera pas un vrai repose-poignet, mais c'est toujours cela de pris. Toutefois, vu le prix affiché par le BlackWidow, un repose-poignet aurait été un vrai point valorisant. Certes, il bénéficie d'une entrée/sortie audio et d'un hub, mais aujourd'hui, comme nous le disions la concurrence est rude. Il peine un peu à justifier son prix. En attendant, c'est tout de même un vrai régal de taper avec...même s'il est extrêmement bruyant. Heureusement que maintenant, nous sommes relégués dans un bureau fermé...sinon, Madame n'aurait peut-être pas apprécié. Il est ajouter qu'en plus du bruit des switches, il produit sur les touches doubles un beau bruit de ressort, notamment sur Entr du pavé numérique.

Les touches de fonctionnalités sont tout à fait utilisables, et l’on se surprend facilement à passer par celles-ci pour régler le volume par exemple. Toutefois, si ces boutons restent très pratiques et apportent un petit plus au clavier, il faut noter que le rétro-éclairage, dont nous reparlerons après, tendent à masquer légèrement les doubles marquages. En effet, ceux ne sont pas rétro-éclairés et du coup sont dans l'ombre du marquage translucide. En parlant du rétro-éclairage, il faut reconnaître qu'avec la plaque verte, il rend superbement. Il est puissant, peut être un peu trop, mais il est possible de juguler l'intensité. La plaque placé entre le PCB et les keycaps s'illumine par réflexion et donne l'impression d'un éclairage presque néon, c'est véritablement de toute beauté. En revenant sur la question des touches, les touches de macros sont parfaitement placées à la condition de jouer côté ZSDQ, côté flèches, elles risquent d'être un poil trop loin. Cela dit, avec ZSDQ, elles sont vraiment à portée de doigts. En outre, le système d'enregistrement à la volée permet d'en tirer bénéfice rapidement. De plus, le fait de pouvoir bloquer les touches Fonction, ou Alt+F4 est une bien bonne option. Il n'est pas possible de se retrouver en mauvaise posture en jeu. Ici aussi, les touches mécaniques font merveille mais depuis le temps que nous le disons, il n'est pas nécessaire de s'étendre sur le sujet.

Enfin pour terminer, nous devons remercier Razer pour l'abandon de ce plastique, certes, joli, mais ô combien salissant, laqué aspect piano. Pour autant, ce nouveau revêtement mat lisse est tout aussi classe, de fait, nous l'apprécions bien plus puisqu'il ne demande pas à jouer de la lingette tout les quatre matins.