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Casque VR Oculus Rift, page 8

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Publié le 11 Juillet 2018
Page: 8/9

Enfin, une migraine stoppe notre activité. Une pause s’impose et analysons tout ça. Car il serait bon de lister les défauts rencontrés et de juger si ça appartient au jeu choisi ou si cela vient du casque. Plein de paramètre sont finalement à prendre en compte, et nous nous devons de rester réfléchis à ce sujet. Et pour définir tout ça, nous allons le tester sur du long terme. Aussi, la VR attire la curiosité, et forcément une liste d’attente de personnes intéressées n’a pas mis long feu à naitre. C’est bien en soi car nous pourront voir si la sensation change en fonction des personnes.

Aussi, il serait bon d’analyser la dalle en elle-même. Si nous n’avons pas d’outil de mesure, il est facile de voir qu’elle présente des défauts. Une résolution si faible avec si peu de distance, vous êtes sûr de voir les pixels. Et c’est ce qui se passe. Sur un plan clair nous arrivons même à distinguer les sous pixels RVB. Ensuite, lorsque le contraste est fort, notamment lors d’écriture blanche sur fond noir, un halo se forme et viens flouter l’écran. Enfin la mousse n’est pas suffisamment épaisse pour couvrir le nez, et du jour peut passer. C’est dommage. En ce qui concerne le reste, l’expérience est plutôt réussie. Le casque est confortable et son poids n’est pas une tare. Le porter sur de grosse session n’est pas dérangeant. Il chauffe un peu, mais pas de quoi suer. Les écouteurs d’origine ont un son suffisamment bon, avec de bonne basse. Le casque et les manettes sont réactifs et s’affichent sans aucune latence ressentie. On est en plein dedans et on oublie vite les pixels et ce halo créé. Autre défaut noté, des bugs apparaissant lorsqu’on tourne le dos au capteur, les ondes ne traversant pas le corps, des déconnexions sont à prévoir. A moins d’avoir un troisième capteur. Enfin, il vous faudra jouer de câble management car ajouter un Oculus à tous les périphériques déjà présents augmente grandement le nombre de câbles.

Il semblerait aussi que la proximité de la dalle décuplerait l’excitation due aux écrans mais aussi la fatigue oculaire. Difficile de s’endormir après une grosse session et les yeux tirent plus facilement. Mais une fois enlevé, l’envie d’y retourner ne manque pas : c’est addictif. A la longue, les effets de nausée s’estompent, et le vertige peut être utilisé à des fins d’immersion. C’est finalement réussi. Les mots de tètes aussi passent. Seul l’excitation et l’envie d’y retourner reste. La même analyse se fait chez les personnes ayant utilisé le casque ; au départ ,nous avons les nausées, mais vite passées. Cependant suivant les personnes, l’effet arrivait plus où moins vite, finalement ça dépend aussi de vous. Certaines personnes supporteront plus la sensation que d’autres. Voyez-le comme le mal des transports : même symptôme mais aléatoire suivant les gens. C’est aux bouts de trois jours que nous arrivons à dompter la bête et jouer correctement, même debout. Donc si vous avez cette sensation, il convient de jouer assis à dose homéopathique pour habituer votre cerveau à ce nouveau monde. Ensuite, l’immersion et le plaisir seront total.

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