Test Cooler Master MasterBox NR200P, de l'ITX bourré d'options, page 4

Voici une partie des composants utilisés :

• - Carte mère GIGABYTE B450I AORUS PRO WIFI
• - Processeur AMD Ryzen 5 2700X
• - Ventirad AMD
• - Ventirad Cooler Master MasterAir G200P
• - Watercooling AIO Cooler Master MasterLiquid ML240
• - Alimentation Cooler Master V650 SFX
• - Mémoire TEAMGROUP T-FORCE NIGHTHAWK
• - SSD Intel

Pour ce test, nous avons opté pour une configuration qui va suivre les différentes possibilités offertes. Mais dans tous les cas, on commence par la carte mère : quatre plots à poser, et c'est parti. Ensuite, on s'occupe de l'alimentation en décrochant la cage. S'il est possible de laisser les différents scratchs qui servent à la gestion des câbles, il sera potentiellement plus simple de les retirer afin de tout sortir.

L'alimentation se fixe ensuite avec quatre vis, voire six pour les plus prudents, et Cooler Master conseille de mettre le ventilateur à l'opposé de la cage ; néanmoins, le sens du connecteur alimentation n'étant pas normalisé sur les alimentations, il faudra faire en fonction. Reste à remettre la cage, le long de la carte mère ou bien en façade. Et pour cette deuxième option, nous ne sommes pas forcément convaincus ; le ventilateur assez proche de la façade et donc des supports pleins pour les SSD ne nous posent pas de problème, mais nous ne voyons pas forcément le but de cette installation puisqu'on perd en espace pour la carte graphique ou le refroidissement en watercooling sur la platine dédiée.

A ce niveau, il est important de commencer à placer les différents câbles de l'alimentation afin de ne pas être bloqué par un radiateur ou la carte graphique.

Première possibilité pour la carte graphique, une installation verticale. La hauteur du radiateur est logiquement réduite, et il faudra opter pour un top-flow de moins de 76 mm de hauteur. De nombreux produits sont disponibles sur le marché, il n'y a qu'à faire son choix. Ou opter pour une solution watercooling !

Dans notre cas, nous avons pour un kit en 240 mm de Cooler Master, avec des tuyaux d'un diamètre plutôt importants afin de voir la place disponible. Les trous étant oblongs dans le bas du boitier, il sera possible d'ajuster la position du radiateur assez facilement et de donc de le placer idéalement. Les embouts trouveront plus facilement leur place vers l'avant du boitier, sauf si on part sur un radiateur avec un système DIY où l'utilisation de coudes pourra permettre de belles choses.

Selon la gestion des câbles et du tuyau, la carte graphique sera logiquement poussée vers le panneau latéral, mais nous avons vu bien pire.

Enfin, il reste l'option classique, c'est à dire avec la carte graphique sur les équerres horizontales. En aircooling, on restera sous 155 mm de hauteur avec le panneau en métal et 153 mm avec le panneau en verre trempé. Là aussi de nombreux produits sont donc compatibles, mais attention ! 155 mm, c'est bien 155 mm, pas 156 mm.

En watercooling, le radiateur vient facilement prendre place sur la platine. Notre kit AIO a été mis avec les embouts vers l'alimentation sans aucun problème. Pour ceux qui veulent booster le flux d'air, il sera possible de mettre des ventilateurs dans le bas, essentiellement en slim pour ne pas buter sur la carte graphique selon sa taille.

Et puisque nous parlons des ventilateurs, il est temps de mettre en avant les deux SickleFlow de 120 mm fournis en bundle. Ils tournent de 650 ropm à 1800 rpm et font, sans grande surprise, un peu de bruit à pleine puissance. L'installation se fait facilement sans outil, il suffit de passer les tiges déjà en place dans les patins en caoutchouc présents sur le panneau vertical.

En revanche, la compatibilité n'est pas assurée avec toutes les cartes graphiques sur une installation verticale. Notre ASUS a ici un caloduc qui vient bloquer les ventilateurs, empêchant de fermer le boitier. Concernant la mémoire, le kit TEAMGROUP utilisé, imposant, touche presque ; c'est donc un sans faute sur ce deuxième point.

Le MasterBox NR200P permet l'installation de configurations puissantes, ne reste qu'à trouver dans quel sens on mettre la carte graphique et le radiateur watercooling si on opte pour un tel refroidissement. L'utilisation du panneau en verre trempé dépendra du style que l'on souhaite donner au boitier, et surtout de la température acceptée à l'intérieur. S'il y a de la place pour que l'air passe entre une carte graphique verticale et le panneau, notre avis est que le verre sera plus adapté à une configuration classique : carte horizontale et processeur en aircooling. A chacun de se faire un avis, éventuellement en essayant puisque l'installation est identique à celle des panneaux en métal : point de vis.