Test boitier ZEAGINAL ZM-01M, Micro-ATX et ouvert, page 4

Pour l'installation des composants, les possibilités sont nombreuses pour l'organisation, nous pouvons remercier les panneaux qui sont posés à côté. Nous avons donc commencé par la carte mère, qui demande de fixer les plots (sans outil spécifique dans le bundle), puis l'alimentation, la carte graphique, le stockage, et enfin tous les câbles.

Pour la carte mère, la place ne manque pas et elle prend place facilement sur son support, avec un petit bémol : aucun plot n'est présent sur le côté droit, celui où se trouvent la mémoire et la prise ATX 20+4 ; on évitera donc d'appuyez dessus sans soutenir le PCB dessous. Et, c'est assez surprenant, la carte vient recouvrir les deux passages pour les câbles si celle-ci mesure 244 mm de large. Dommage pour l'organisation.
L'installation de l'alimentation est très simple aussi : on fixe un support dessus, et on pose le tout sur le boitier en mettant celui-ci à plat pour ne pas se compliquer la tâche. Les trous étant oblongs, on peut jouer dessus pour ajuster au mieux la position du bloc.

Pour la carte graphique, l'installatione st également très simple, avec toutefois un gros bémol : la découpe sur le coin inférieur droit (en se basant sur carte mère) est de biais et non à 90 °, ce qui signifie que la carte graphique pourrait buter dessus si celle-ci est trop longue. Notre ASUS Rog Strix R9 Fury, qui n'occupe que deux slots, s'approche fortement de cette pièce. Tout dépendra donc de la longueur de la carte graphique, mais aussi de l'emplacement du premier port PCI-E 16x sur la carte mère ; le deuxième sur notre ASUS TUF Gaming B550M Plus. Le bon côté des choses, si on veut être optimiste, est que la carte a naturellement un support et ne pliera pas de trop.

Pour le refroidissement, nous nous sentions obligés de rester en watercooling et avons donc décidé de mettre un AIO Fractal en 240 mm. Avec du RGB, forcément ! L'installation du radiateur n'est pas très pratique, puisqu'il faut retirer les deux supports devant la carte mère pour les mettre sur le radiateur, et ensuite tout replacer. Cela signifie qu'on ne peut pas vraiment ajuster la hauteur du radiateur, sauf à bien viser dès le début. En revanche, bon point pour les tuyaux puisque ces barres peuvent se décaler d'un cran.

Dans tous les cas, il y a des chances que les tuyaux soient écrasés sur le panneau en verre trempé, on fera donc attention à ne pas prendre un AIO avec des tuyaux trop rigides, surtout au niveau du radiateur. Enfin, il manque peut-être des ouvertures sur le support afin que l'air ne vienne pas buter directement dessus ; le bruit généré n'est pas énorme, mais peut-être y aurait-il un gain si l'air passait à travers, pour en plus arriver sur les SSD. Nous ne parlons pas du bas, où se trouve l'alimentation.

En aircooling, le boitier offre 165 mm de hauteur.

Il ne reste donc que le stockage et le câblage. Pour ce premier point, c'est simple : trois emplacements au-dessus de l'alimentation et deux platines dans le bundle sur lesquelles on vissera les disques en 2.5". Point de 3.5" dans ce boitier.

Pour les câbles, il faudra obligatoirement un modèle modulaire, ou au moins partiellement modulaire afin d'éviter d'en avoir de partout. Car il faut bien le dire, les passages sont peu nombreux et l'organisation des câbles demande de la patience. Bonne nouvelle quand même, le bundle est riche en colliers et en guide à coller, ce qui permet d'obtenir quelque chose de propre, surtout si le bundle de l'alimentation comprend des scratchs.

Il ne reste plus à appuer sur le bouton Power pour profiter de son système. Et du RGB. Car non, nous ne pouvons pas imaginer un tel boitier sans RGB !