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Clavier mécanique sans fil Epomaker NT68 Low Profile, l’ultra personnalisation avant tout, page 3

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Publié le 14 October 2021
Page: 3/5

Considérant que l’étui de transport fourni avec le clavier est pliable pour en faire un support dont l’angle est extrêmement haut, inutilisable en l’état selon nous, on adopte l’angle de dire qu’il s’agit ici uniquement d’une protection de transport.

Une fois le clavier ôté de cet étui, on constate que l’angle d’inclinaison est vraiment très faible et que la hauteur du clavier de manière générale est très basse. Cette finesse voulue est ceci dit cohérente avec l’aspect mobile du clavier et surtout avec ses swtiches et keycaps lowprofile. Le clavier ne dispose pas de patin élévateur pour changer l’angle d’inclinaison. On est donc sur un feeling qui se rapproche des claviers chiclet et pour autant, les switches mécaniques changent réellement la donne avec un feeling qui leur est propre et une course totale accrue, même si on s’éloigne de ce que prodigue des switches mécaniques au format classique. Les switches du clavier sont exposés. Une plaque en aluminium viendra recouvrir le dessus et les contours de la base en plastique qui se retrouve bien dissimulée. Le rendu est esthétiquement très propre et sobre et la qualité de construction globale est très honorable pour le prix demandé.

Sur la version low-profile, les keycaps sont en ABS fin. Difficile d’émettre une vraie critique sur ce point, car à part le profil de touches DSA, il n’y a à notre connaissance pas de moulages existant pour des touches en PBT sur un profil aussi bas. On ne peut pas totalement reprocher à Epomaker de ne pas avoir eu l’idée de keycaps en PBT donc, surtout que la version standard du NT68 propose elle des touches en PBT. D’autant le coût de la création du moule et la confection des touches auraient entrainé un surcoût non-négligeable, on le sait. L’inconvénient, on le sait aussi, c’est que l’ABS fin de cette trempe finit par marquer très facilement et que le toucher n’est pas ce qu’il y a plus de qualitatif au monde.

Puisque notre version de test intègre des switches de type clicky, difficile en soit de juger des nuisances sonores du clavier et des switches Gateron Low Profile puisque cela sera biaisé par la nature même de ces swtiches. En revanche, après avoir testé récemment les switches TTC low-profile sur le SK622, on sent tout de même un plus grand soin apporté à la conception de ces Gateron, amenant à une frappe plus stable et plus qualitative.

L’un des grandes forces de ce NT68 est que son PCB est hot-swappable, donc il est tout à fait possible pour les utilisateurs de s’armer d’autres switches compatibles. Par ailleurs, le constructeur propose à la vente sur son site des packs de switches Gateron Brown et Red en version low-profile aussi, pour permettre de varier les plaisirs.

L’inconvénient de ces types de switches, c’est qu’il est par nature très difficile d’éviter de « bottom-out » (enfoncer la touche jusqu’au bout de la course qui est d’environ 2,75 mm, contre généralement 4 mm pour des switches classiques). Cela produit inévitablement des nuisances sonores supplémentaires, mais toujours bien moindres en bottom-out que sur un clavier mécanique standard.

L’avantage premier, c’est que le plongeon est plus stable car la course est plus petite. L’avantage second, très subjectif cependant, c’est la rapidité de prise en main rendue possible grâce à cette faible course et la faible hauteur des keycaps. On s’y retrouve très rapidement, le temps d’adaptation est vraiment très court, même si on avait pris l’habitude de switchs et de keycaps au format haut.

Enfin, pour les stabilisateurs des touches spéciales, Epomaker a choisi un modèle ressemblant à ceux de Cherry, avec l’intelligente idée de les pré-lubrifier d’usine. L’avantage est indéniable : une meilleure stabilisation, un meilleur feeling et surtout une nette réduction des nuisances sonores, même s’il est difficile de s’en rendre compte avec des switches clicky.

Le Epomaker NT68 intègre une batterie de 1900 mAh. À titre de comparaison, le petit SK622 de chez Cooler Master en intègre deux de 2000 mAh pour un total de 4000 mAh. Autant dire que si vous avez décidé d’allumer le rétroéclairage du clavier, l’autonomie de ce dernier fond assez rapidement, en fonction toutefois du mode de rétroéclairage choisi et de l’intensité lumineuse, mais tout de même, c’est assez maigre.

Avec le rétroéclairage éteint, on arrive à deux petites semaines d’autonomie, ce qui est suffisant en soit, mais pas extraordinaire non plus. Le temps de recharge complet du clavier prend plusieurs heures, on n’est donc pas sur une recharge rapide.

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Marque : Epomaker