Test clavier sans-fil Logitech MX Keys Mini, le même mais au format compact !, page 3

Qu’on se le dise, même si je suis très habitué aux claviers mécaniques, je n’ai encore aucun mal à revenir sur des claviers de type chiclet. Du moins, c’est clairement ce que me confirme le feeling proposé par ce petit MX Keys Mini. Outre les excellentes finitions du clavier, qui se veut lourd, stable et design, l’ergonomie est au rendez-vous. L’angle d’inclinaison est assez idéal, du moins dans le style des claviers plats. À cela, on ajoute des touches évidemment très plates elles-aussi, mais qui restent sculptées et tout à fait ergonomiques à l’usage.

Le format réduit du clavier est évidemment un choix et s'il ne convient pas, il existe aussi la version full-size. Malgré ses dimensions 60%, le clavier n’oublie pas d’intégrer les touches spéciales F et quelques touches directionnelles. On se retrouve ainsi très proche d’un 75 % par analogie avec les différents formats de claviers mécaniques, soit plus ou moins l’équivalent du nombre de touches qu’on retrouve sur les laptops. Ainsi, pas besoin d’être un power user pour se faire au layout.

À côté de cela, le clavier dispose d’un rétroéclairage adaptatif en fonction de la luminosité. Certains auraient aimé pouvoir le laisser allumé pour plus de “style”, mais ce n’est pas plus mal comme cela, surtout en termes de gains d’autonomie. Celle-ci est tout simplement énorme de base. Logitech annonce 10 jours en utilisation normale avec le rétroéclairage adaptatif et jusqu’à 5 mois avec le rétroéclairage totalement éteint. Si on n’a pas vu vérifier ce dernier point (autrement, on aurait probablement mis entre 5 et 6 mois à sortir le test...), on peut attester que le niveau de batterie, deux semaines après, était effectivement aux alentours des 94% sans rétroéclairage. Donc, ça se tient. Avec le rétroéclairage, les 10 jours sont évidemment variables en fonction de la luminosité de votre pièce et nous sommes désolés, mais nous n’avons pas non plus eu l’occasion de travailler dans le noir pendant 10 jours pour vérifier cela. Ceci dit, au bout d’une semaine dans un environnement standard, on a dépassé ce palier.

Par contre, le point fâcheux, ce n’est qu’aucun récepteur USB n’est fourni avec le clavier. En l’état, il ne fonctionnera donc qu’en Bluetooth à la sortie du carton. Cerise sur le gâteau, le clavier n’est pas compatible non plus avec l’ancienne génération des récepteurs unifiés du constructeur, les dongles Logitech Unifying. Il faudra donc acquérir le tout dernier récepteur Logi Bolt et débourser ainsi 12.90 € pour en avoir un, à moins de déjà posséder un autre périphérique Logitech qui en détenait un dans son lot d’accessoires.