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Test clavier mécanique Dream Machines DreamKey, le meilleur clavier mécanique à moins de 100 € ?, page 3

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Publié le 02 Décembre 2021
Page: 3/5

Le DreamKey est assurément une bonne surprise du point de vue des finitions. À seulement 89€, on a une case bien lourde (plus d’1kg) en metal qui assure une stabilité et une robustesse inattendue pour cette gamme de prix. Le clavier ne se plie pas et aucun bruit de craquement se fait entendre lorsque l’on presse le clavier sur sa longueur. C’est du lourd et du solide, un bon présage qui nous rappelle facilement le Ironclad de chez GG.

On le rappelle, les touches sont en PBT de séries sur ce clavier. Un matériau différent du classique ABS qu’on nous balance systématiquement. L’avantage est clair et net, c’est infiniment plus solide et plus durable. Avec du PBT, le toucher est nettement plus agréable et surtout, le revêtement des touches ne se lustre pas avec le temps. Toujours au sujet des touches, elles sont au format OEM, le plus courant sur le marché. On constate aussi que le lettrage est front-printed, ce qui n’est pas spécialement au gout de tous mais on s’y fait très rapidement. On aurait apprécié que la couleur du lettrage soit en blanc ou mieux, gris clair, mais c’est techniquement très difficile d’obtenir cette couleur dans le process d’usinage des touches, donc il faudra s’accoutumer du beige crème à la place.

Les switchs Kailh offrent selon nous une meilleure expérience de frappe que les switchs Cherry, facilement surcotés. Le plongeon est plus doux et plus droit qu’avec les interrupteurs de la marque allemande. Et avec cette structure lourde en acier et la plaque blanche sur laquelle repose les switchs et les stabilisateurs, nous n’avons noté absolument aucun ping (bruit métallique du ressort amplifié).

En somme, l’expérience de frappe est ici très bonne. Ce qui nous éloigne du Ironclad, c’est le choix des stabilisateurs. Sur le modèle de GG, il s’agit de stabs fabriqués par Gateron qui ont été lubrifiés à l’assemblage, autant dire que la sensation est géniale. Malheureusement dans le cas du DreamKey, il s’agit de stabilisateurs génériques, pas du tout aussi médiocres que ceux qu’on retrouve partout chez les constructeurs mainstream, mais ils ne sont pas non plus géniaux. Après, pour 89€ le clavier, on ne pouvait pas s’attendre à mieux, le rapport qualité/prix reste excellent. Enfin, on apprécie grandement la présence de cette gouttière pour choisir où sortira le câble USB.

Le rétroéclairage est donc assuré directement par les switchs. La led est placée sur la partie arrière, ce qui ne procure pas une diffusion homogène et d’ailleurs, les leds manqueraient sur ces switchs d’être un peu moins brillantes. Même si la diffusion de l’éclairage est soutenue par la présence d’une plaque blanche, on note facilement des points de concentration lumineuse qui se reflètent sur la partie avant des touches. Bref, si le rétroéclairage RGB est un point absolument à parfaire selon vous, vous risquerez d’être un peu déçu. Mais en soit, il est évidemment très fonctionnel et surtout totalement secondaire si vos critères sont d’abord l’expérience de frappe et surtout le budget. Pour résumer, le DreamKey propose une excellente expérience utilisateur d’un point de vue qualité de construction et de frappe, imbattables à ce jour pour ce prix.

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