Test Epomaker AKKO MOD007 CNC kit : un barebone de clavier mécanique en aluminium CNC premium !, page 2

Le Epomaker AKKO MOD007 kit est fourni avec un câble USB-C spiralé et une plate blanche. Tout comme celle déjà intégrée dans l’ensemble, elle est compatible avec les stabilisateurs plate-mount et screw-in. Plusieurs coloris sont disponibles : noir, gris, rose et bleu, comme notre version d’essai. Le boitier est en aluminium CNC, très épais et aux finitions absolument impeccables. Le rendu est tout simplement splendide.

D’avance, je suis désolé mais je n’avais pas le tournevis adéquat pour démonter entièrement le boitier. Mais sachez que le maintien du PCB est de type gasket mount, c’est-à-dire qu’au lieu qu’il soit vissé au boitier, il repose sur des patins amortissants dans le boitier. L’avantage : un peu plus de souplesse dans la frappe, l’inconvénient s’il en est un : le PCB s’enfonce un peu si vous décidez soudainement d’appuyer fort sur votre clavier sur les touches. Mais ça ne risque pas d’arriver, à part pour essayer…

Les stabilisateurs fournis avec le kit sont de type plate-mount. Ainsi, ils sont directement clipsés sur la backplate qui sépare le PCB des touches. Mais pour ceux qui le souhaitent, cette dernière est aussi compatible avec des stabilisateurs screw-in, à visser donc, donc la stabilité est encore meilleure. Epomaker nous gâte avec un modèle de stabs très qualitatif et ne s’arrête pas là, à l’instar des claviers GG ou fu Fnatic Streak65 LP, ils sont lubrifiés d’usine, assurant ainsi des nuisances sonores nettement maitrisées et une stabilisation accrue des touches spéciales, notamment la barre espace.

Sous le clavier, on retrouve quatre patins antidérapants qui, avec le poids déjà très conséquent du kit qui s’élève à 1,54kg, assureront une excellente stabilité du clavier sur le bureau. La connexion se fait en USB-C à l’ordinateur, le port est placé sur la gauche de la partie arrière du boitier. Au-dessus des touches directionnelles, on retrouve une molette de réglage du volume de la même couleur que le reste du clavier.

Le PCB intègre directement un rétroéclairage RGB, personnalisable via le logiciel compagnon du clavier et est compatible avec des switchs hot-swappable en 3 pins. Pour l’occasion, le constructeur nous a fourni deux boites de 45 exemplaires de switchs AKKO CS Lavender Purple, des switchs tactiles légers dont le point d’actuation est placé à 1,9mm pour une course totale de 4mm. Il suffit simplement de les placer un par un directement sur le PCB, l’opération est relativement facile et ne dure pas longtemps.

Ensuite, il faut mettre des touches. Pour cela, Epomaker nous a fourni un set de touches AKKO BOW (Black On White) qui prévoit assez de variantes de touches pour être compatible avec ce layout. En effet, ce format compact nécessite des formats de touches 1U sur les touches ALT, FN et CTRL de droite, mais aussi sur la touche MAJ de droite, ainsi que les touches directionnelles qui, hormis les flèches, ne sont pas forcément placés sur ce kit sur leurs rangées habituelle. Vigilance donc lorsque vous achèterez votre set de touches pour qu’il soit bien compatible. Le set AKKO BOW est en PBT Double Shot au profil ASA. Un profil de touche assez haut, légèrement plus que l’OEM mais nettement moins que le profil SA mais s’inspire de ce dernier sur son ergonomie et ses formes. Enfin, pour plus de style, le lettrage est doublé des caractères japonais.

Pour plus de sobriété, nous avons décidé de n’utiliser que des touches blanches sur le clavier. Le rendu est tout simplement splendide, mêlant sobriété, originalité, esthétisme et surtout, qualité de construction vraiment haut de gamme. En revanche, pour les amateurs de loupiottes, il y aura quelques déçus. Le rétroéclairage RGB devient quasi anecdotique une fois les touches placées, de par leur hauteur, leur épaisseur et l’épaisseur des bords du boitier du clavier. Pour bénéficier pleinement du rétroéclairage, il faudra installer des keycaps au lettrage translucide.