Test Logitech MX Master 3S, la souris suprême en bureautique ?, page 4

Prise en main

Si la MX Master 3S accuse un certain poids (141 grammes tout de même) et des patins perfectibles qui auraient mérité un transfert du savoir-faire de la branche gaming du constructeur (à l’instar de la Razer Pro Click), elle ne souffre d’aucun autre défaut. Ses dimensions généreuses et sa forme lui confèrent une ergonomie et un confort vraiment de haute qualité. On manie la souris avec naturel et sans aucune fatigue malgré les deux seuls défauts énoncés en début de ce paragraphe.

La souris propose donc une excellente maniabilité, mais il y a surtout ces deux molettes, extrêmement agréables à l’utilisation. La première est débrayable et dispose donc, comme évoqué dans la partie précédente, de la technologie SmartShift qui permet d’accélérer la vitesse à mesure que l’on utilise le défilement. Mais l’intégration d’une seconde molette pour le défilement vertical ou le zoom est un vrai plus pour naviguer dans ses logiciels quotidiens. En plus de cela, cette version S propose des switchs extrêmement silencieux, on ne peut plus open-space friendly, sans pour autant donner dans un feeling trop mou et mushy. C’est très agréable au quotidien, une fois de plus.

Sur la question de l’autonomie, Logitech n’annonce rien de précis. 70 jours selon l’utilisation… On se doute bien qu’il ne s’agit pas de journées entières de 24h, mais admettons une moyenne de 8h d’utilisation, ce qui représenterait tout de même quelques 560 heures… Qu’on soit honnête avec vous, nous n’avons pas été jusque-là dans notre test, car il est évidemment impossible pour nous d’utiliser une seule et même souris pendant 70 jours pour vérifier ces propos, nous en avons d’autres à tester. Toujours est-il que deux semaines de travail avec, soit environ 80 heures, a fait baisser le niveau de la batterie d’environ 8%. Les chiffres annoncés par Logitech auraient du faire amener cette baisse d’autonomie de 7%, on est donc très proche.