Test Xtrfy MZ1 Wireless : on coupe le cordon !, page 3

Sous la main

À ce stade, il n’est pas spécialement nécessaire de revenir sur la qualité de construction de cette souris qui a suscité en nous bien des émois lors de notre test de la version filaire l’année dernière. Nous vous invitons à (re)lire attentivement notre critique élogieuse ou simplement lire le petit résumé qui suit.

En bref, nous avons une excellente qualité de construction à tous les niveaux. La souris bénéficie d’une coque relativement épaisse et surtout très solide, les patins présentent un excellent usinage et un traitement de haute voltige, la molette est très enfoncée dans la coque, lui conférence une très faible proéminence on ne peut plus cohérente avec l’ergonomie particulière de la souris et enfin, le choix des switchs Kailh GM 8.0 est parfaitement dans la lignée de la présentation résolument hat de gamme de cette souris. Côté performances, on passe d’un PixArt 3389 à un 3370, plus adapté par sa plus faible consommation énergétique pour garantir une bonne autonomie, mais les performances n’en sont pas moindres et surtout, Xtrfy exploite parfaitement ses capacités et sa stabilité.

On ajoute à cela une superbe gestion de tous les paramètres de la souris, le tout sans aucun pilote additionnel ni logiciel. Entièrement plug-and-play donc, il est possible de régler le refresh rate via un bouton dédié, mais également de choisir son rétroéclairage RGB en fonction de plusieurs modes, coloris et intensités via une combinaison de bouton lorsque le curseur d’allumage de la souris est placé sur RGB. De même, on peut faire défiler les niveaux de DPI. Mieux encore, on peut déterminer le LOD (1 ou 2 mm) et, chose très rare même sur des souris qui disposent d’un logiciel, régler le debounce time des switchs, par défaut placé sur 8 ms.

Mais Xtrfy ne s’est pas contenté de simplement couper le cordon sur cette version Wireless de sa MZ1 : elle a également intégré, à l’instar de la M42, la possibilité de changer de coque au profit d’une autre nettement plus bombée. Cela se fait simplement en enlevant une vis avec le tournevis aimanté fourni, on enlève la coque, on place l’autre, on revisse et le tour est joué. Cela permet à la souris de proposer deux variantes assez sensibles à son style de prise en main très clairement axée fingertips : la seconde coque permet un entre-deux avec le claw qui pourrait en surprendre plus d’un si la prise en main d’origine surprend trop.

Enfin, l’autre ingéniosité aussi implémentée sur cette souris, c’est le fait de pouvoir faire glisser la batterie, source de charge pondérale supplémentaire, sur un rail sur environ 15mm. On peut choisir si on souhaite que ce poids soit plutôt placé à l’arrière ou au milieu de la souris, changeant sensiblement la donne en termes de nervosité sur les micros mouvements. Ces deux systèmes n’altèrent en rien la solidité et la qualité de construction de la souris et c’est un gros luxe !

Bref, vous l’aurez compris, même si la souris dispose d’une ergonomie très marquée qui ne tend pas à brasser toutes les habitudes des joueurs et à les sortir de leur zone de confort, cette MZ1 Wireless a tous les arguments pour plaire : solidité, qualité de construction, composants haut de gamme et fonctionnalités accrues malgré l’absence de logiciel.