Fantech Aria XD7 : a new challenger has appeared ! , page 4

Sous la main

Alors que la forme quelque peu ovale de cette Fantech Aria XD7 nous laissait – début – perplexe, force est de constater qu’elle trouve finalement très bien ses aises sous la main, en particulier vu ses dimensions pour le fingertips et le claw. Car le constructeur a bien pris soin de choisir une coque qui propose tout de même des boutons principaux tuilés et un renfoncement assez ergonomique pour le pouce, afin de pouvoir bien la tenir lorsqu’on la soulève. Bref, une ergonomie un peu originale qui à la fois change pas mal de ce que l’on a l’habitude de voir un peu partout, tout en proposant les points de conforts habituels pour ne pas se sentir dérouté.

Ses excellents patins en PTFE, bien que pas si épais que cela (l’expérience est très bonne mais perfectible sur un tapis Cordura par exemple), proposent une glisse nerveuse, rapide mais tout autant précise qui permettront à l’excellent capteur optique embarqué (un PixArt 3395) de pouvoir s’exprimer dans toute sa splendeur. Mais les patins et le capteur ne font pas tout dans les performances et l’agréabilité d’une souris et pour cela, Fantech a opté pour les switchs GM 8.0 de chez Kailh pour les boutons principaux. On note cependant une course légèrement plus grande que sur tous les autres modèles de souris que nous avons pu tester qui disposent de ces switchs (chez Pulsar et Xtrfy notamment), ce qui est un peu déroutant, mais l’expérience n’en reste pas moins l’une des meilleures à ce jour avec un plongeon rapide, une butée sèche et une remontée très vive, on ressent juste un tout petit peu plus de gras dans le plongeon que sur d’autres souris.

Également, la Aria XD7 dispose d’une excellente molette, pour le coup bien au-dessus de nos références habituelles qu’incarnent Xtrfy et Roccat. Chaque cran, qu’il soit en descente ou en montée, procure le même feeling impeccablement bien maitrisé : l’espacement est plus haut que la moyenne, les arrêts sont nets et la résistance dans la moyenne supérieure est parfaitement en adéquation avec la tension mise dans la prise en main de la souris. Bref, un petit régal pour nous et pour tous ceux dont c’est un critère important. Les boutons latéraux bénéficient eux de switchs de chez Huano, des Black Shell White Dot, dont nous trouvons cependant que la course est trop longue et un poil trop grasse. Bref, de très légères imperfections qui méritent d’être dites, même sur une souris au tarif aussi agressif.

Enfin, question autonomie, la Aria XD7 intègre une batterie de seulement 300 mAh qui proposera une quarantaine d’heures d’utilisation (merci à l’absence de rétroéclairage RGB pour aller dans ce sens), avec un polling rate de 1000 Hz. Cela reste tout à fait correct, dans la moyenne supérieure d’ailleurs et bien heureusement, deux petites heures avec le câble souple fourni suffiront à recharger la batterie à 100%.