La forme légèrement ovalique nous a directement fait penser à cette Fantech Aria XD7 que nous avions testée il y a quelques temps. Un style qui ne nous avait pas déplu, au contraire et on y retrouve ici, dans de moindres mesures certes, la même philosophie. Une prise en main qui se veut nerveuse mais plutôt naturelle, à condition bien sûr d’avoir ses préférences pour les souris à coque dite symétrique. Les côtés sont texturés, mais il ne s’agit ici pas de matière caoutchouteuse mais du plastique. L’avantage : extrêmement moins salissant et plus durable, l’inconvénient : moins efficace, mais rien ne peut être parfait, chacun sa paroisse.
À cela, on ajoute des boutons principaux particulièrement réactifs grâce à des switchs bien dosés et efficaces. Ces switchs, appelés CORSAIR Quickstrike, sont conçus avec Omron et on y reconnait bien leur patte. La course est nerveuse et effectivement comme l’annonce CORSAIR, on n’y trouve pas de post-travel, mais un rebond sec et direct, très agréable aussi bien en bureautique qu’en jeux. On ne peut pas spécialement en dire autant des switchs des boutons latéraux, dont la pré-course est nettement plus grande, plus lourde et surtout plus grasse.
La molette de cette Katar Elite Wireless est aussi discrète visuellement qu’en pratique. Peu proéminente et de taille assez moyenne et sans rétroéclairage RGB, elle dispose d’un revêtement texturé avec du caoutchouc pour une bonne adhérence sous l’index. Mais elle se montre aussi très silencieuse, aussi bien en descente qu’en montée. Les crans sont assez rapprochés entre eux, ce qui pourrait constituer un défaut pour certain. Ils sont également relativement peu tactiles et résistants, mais cela contribue au silence. Côté performances, le capteur optique CORSAIR Marksman assure un suivi de qualité et précis, sans très grande accélération et avec un niveau de DPI qui dépasse la majorité des besoins. Derrière ce nom se cache évidemment du PixArt, une base de 3393 pour être plus précis, comme on le retrouvait sur la Sabre Pro RGB Wireless. En revanche, contrairement à celle-ci, la Katar Elite Wireless ne souffre pas de cette même trop forte accélération qui ne convient plus vraiment aux usages. Une amélioration bienvenue donc, du moins au regard de nos critères. La souris a un polling-rate qui monte jusqu’à 2000 Hz que ce soit en filaire ou avec le récepteur Slipstream (donc pas en Bluetooth, mais ce mode appelle plutôt à un usage bureautique qu’autre chose) et si nous n’avons pu établir scientifiquement parlant de véritables montées de performances, même avec un écran à haut taux de rafraichissement, on constate que cela joue sur l’autonomie de la souris.
En parlant de cela, CORSAIR annonce jusqu’à 100 heures d’utilisation, mais sans expliquer dans quelles conditions. On supposera fortement que cette mesure s’est effectuée sans rétroéclairage RGB et avec un polling-rate diminué à 125 Hz. En tout cas, pour gagner en autonomie, on conseillera hors session de jeux de jouer avec ces paramètres, ainsi que sur les délais à partir duquel la souris se met en veille et l’intensité du rétroéclairage. Bref, pour jouer le jeu, en polling rate à 1000 Hz avec un rétroéclairage dynamique et à 100% d’intensité lumineuse, notre estimation (approximative) s’approche de la petite quarantaine d’heures d’utilisation, ce qui ni faible, ni incroyable, simplement dans les clous.