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Klipsch KD-400 : des enceintes actives à tout faire ?, page 3

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Publié le 23 Janvier 2023
Page: 3/4

Le son

Nous avons utilisé les Klipsch KD-400 dans un bureau, couplée avec un DAC Schiit Fulla-E et un câble Audioquest Tower. Les enceintes montrent d’emblée une bonne tenue générale et surtout une très bonne dynamique, aidée par les tweeters Dhorm exclusifs à la marque qui s’avèrent précis et assez musicaux. Les basses et graves sont en revanche un peu compressées, un son à l’américaine qui ne choque pas non plus compte tenu de la signature du constructeur, même si leurs enceintes passives de leur catalogue ont un autre mot à dire sur cette question.

Les Klipsch KD-400 offrent aussi une bonne largeur de scène avec une sensation de plénitude vraiment agréable, leur permettant de bonnes sessions d’écoute aussi à bas volume. Lorsque l’on monte le son, on note une expansion naturelle, mais on gagne assez timidement en profondeur de scène. Sans parler de platitude, on pourrait trouver ici et là chez la concurrence un peu plus de reliefs, sans atteindre une différence vraiment disqualifiante non plus.

Sur le titre The Cloak de Leprous, la voix d’Einar Solberg s’avère fluide et douce, mais légèrement effacée par les graves. En revanche, les guitares sur ce morceau, ainsi que le clavier offrent une bonne présence. Le charley est placé un peu haut, mais rien de dérangeant. Le titre Impulse Voices de Plini met quant à lui en avant la très bonne dynamique de ces KD-400 et l’ensemble kick / basse se montre vraiment en osmose. Sur le morceau Bleed de Meshuggah, encore une fois on prend un malin plaisir à redécouvrir de manière dynamique le morceau, où les guitares se retrouvent asséchées, peut-être un peu trop, mais frontales et précises. Enfin, le titre-phare de Moderat, A New Error, démontre assez finement la capacité des enceintes à être à l'aise dans tout style de musique moderne, avec des snare propres et bien intégrées, des basses équilibrées et un très bon liant entre les différentes gammes de fréquences. Bien qu'à partir d'une certaine distance d'écoute, on découvre les petites faiblesses de ces enceintes sur le traitement des fréquences basses qui s'avèrent un poil trop compressées, autant en largeur qu'en hauteur, faisant se dire qu’ajouter un sub ne serait vraiment pas du luxe pour avoir ce relief parfois manquant tout en conservant la bonne attaque générale des enceintes.

Face à nos petites Vanatoo Transparent Zero, on est vraiment sur deux modèles qui s’opposent. Les T0 sauront mettre le paquet sur la profondeur et la largeur de scène, avec des basses diffuses, expressives et claires, tandis qu’en termes de netteté et de précision, malgré le caractère un poil trop rigide droit de l'image stéréo des KD-400, les Klipsch proposent un meilleur comportement.

Sur les graves, on ne trouve pas vraiment de gagnant entre les deux. pareil, l’avantage est donné aux T0 avec un rendu plus expansif, bien que cela ne soit pas forcément un argument en soit et même si les KD-400 ne sont vraiment pas si loin derrière. Sur le traitement des mediums et des aigus, on doit dire qu’il y a ici deux écoles : c’est plus vivant chez Vanatoo, avec de beaux reliefs sur les timbres de voix, mais Klipsch offre une homogénéité plus marquée, pour un équilibre sonore total plus maitrisé même si plus académique.

Reste qu'à tarif similaire et malgré les qualités de ces KD-400, nous trouvons que les Vanatoo se montrent un peu plus généreuses, notamment dans les sources avec l’ajout d’un décodeur USB et la personnalisation du son très poussée qui se résume chez Klipsch à la seule présence d’un effet loudness au résultat toutefois assez satisfaisant.

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Marque : Klipsch