Une souris amoureuse d’un Cyborg : Saïtek, euh, Cyborg ?, page 2

Présentation





Dés la prise en main, comparée aux dernières souris testées, elle fait son poids de cyborg mort, même s'il faut relativiser. Nous ne parlons pas en kilo. Au moins, les choses sont posées de suite. Nous n'allons pas avoir besoin de l'alourdir celle-ci. Elle se dispense d'ailleurs de système de poids. L'alliance du noir mat, soft touch, et du noir laqué, est plutôt harmonieux. Et contrairement à ceux que certains pourraient penser, les ajustements sont précis et la finition est propre. Du beau boulot !

Sur le dessus, nous découvrons immédiatement les particularités de ce mulot cybernétiquement modifié. La coque est divisée en deux, et une graduation se fait jour entre ces deux parties. Nous supposons en fins limiers que nous sommes que cela devrait servir l'ergonomie, mais restons sereins et continuons notre tour du propriétaire. L'arrière est bien rond, un peu à l'inverse de la tendance actuelle, encore qu'avec la Xaï, cela risque de revenir à la mode. Une tête de cyborg orne cet arrière de coque sur un insert en alu brossé, s'il vous plaît. A l'avant, un câble non tressé, est surmonté des deux clics. Ceux-ci, en matière soft touch, sont d'un seul tenant, avec juste une coupure à l'avant de la molette. Celle-ci est ultra classique, plastique, lisse, et en fait, elle dénote un peu. Toute la souris est super travaillée, et encore une fois, on nous colle LA molette des années 80 au milieu, dommage. Mais il ne s'agit que d'une molette, si elle est efficace, nous lui pardonnerons. Au côté de cette molette et du clic gauche, se trouve un bouton destiné au changement des profils. Il semble plutôt bien placé pour une activation par l'index. Le doigt prévu par Dame Nature pour le curage de nez au feu rouge.

Les côtés sont extrêmement différents l'un de l'autre. Autant le côté droit ne propose rien de particulier, pas de découpe ergonomique, pas de bouton, juste un marquage " Saïtek Dynamic Ergonomics ". Autant sur le côté gauche, le pouce ne sentira pas seul. Celui-ci repose sur une plateforme, et il dispose de nombreux boutons, pas moins de quatre. Trois sont de simples boutons, le dernier est un bouton quadri-directionnel (avant-arrière-bas-haut), c'est clair qu'à ce niveau, il ne manquera pas de possibilités en jeu. Ce bouton est rectangulaire, avec un ergot central en caoutchouc antidérapant.

Lorsque nous mettons ce Cyborg sur le dos, nous découvrons non pas la pile à combustion mais le capteur. Il s'agit d'un capteur laser. A ses côtés, il y une " aiguille ". Ca, c'est une trouvaille judicieuse, surtout pour un Fermier qui fait un blocage sur les molettes comme vous savez. Trois graduations permettent de régler la résistance de défilement des crans de la molette, une bien bonne idée. La souris glisse sur des patins au nombre de 7, 5 petits ovales et 2 grands plus rectangulaires à moins que cela en soit " parallépipédiques courbes… "

Au niveau de la technique, du fait de son grand âge, elle est un peu en retrait des ténors de la catégorie…mais elle est tout à fait dans le coup, encore ! Le capteur est un 3200 DPI, certes nous ne frôlons pas les 5000 mais c'est largement suffisant pour tous, même le possesseur de 27 pouces aura encore de la marge ! Le laser du capteur encaisse une accélération de 10G. C'est impressionnant et pose quand même la question de savoir quel gamer est capable, ne serait-ce, de proposer une accélération de, allez soyons fous, 3 ou 4 G. De fait, en résumé, il supporte l'accélération suffisante pour aller s'écraser sur le mur sur un coup de nerf du vaincu !! La fréquence de l'USB, non plaqué or, et au bout d'un câble non tressé, prend 500 Hz.

Là, pas de système de poids, mais elle offre la possibilité de modifier l'ergonomie grâce à une longueur variable. En effet, la coque séparée en deux est motorisée et peut donc s'allonger ou se raccourcir à volonté, sur une course de 15 mm. Bien après ces données techniques, passons à la partie soft de la Cyborg.