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ROG, trois lettres, un casque, plusieurs possibilités ?, page 3

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Publié le 12 Décembre 2011
Page: 3/4



La première chose qu’il nous faut dire, c’est que le Vulcan est beau, il est rouge, il sort de l’ordinaire. Bref, c’est un bien beau produit, tout à fait valorisant pour celui qui l’arbore. D’ailleurs, entre nous soit dit, nous l’avons porté en toutes circonstances à la Ferme. En effet, avec, c’est la classe, dans les files d’attente, les gens vous laissent passer en tentant de vous toucher le corps ou toute partie susceptible de dépasser. Bref, vous l’aurez compris, c’est un casque qui nous plaît. Imaginez d’ailleurs tout équipé, si nous ne serions pas beaux !!!

Bon, cela dit, c’est bien beau de baver sur du ROG, T-shirt, caleçon et chaussettes, mais là, il est quand même question du casque. Force est de constater et d’apprécier le niveau de confort important procuré par ce Vulcan. En effet, d’une part, la mousse de l’arceau est très épaisse et souple, elle fait donc merveille. D’autre part, le poids mesuré du casque aide énormément. Du coup, les longues séances sont loin d’être un calvaire, bien au contraire. Certes, comme souvent, on sent le casque sur le haut de la tête au bout d’un bon moment, mais la mousse souple permet d’éviter toute sensation de gêne. De plus, les écouteurs sont de bonne taille et les oreilles sont bien cerclées. A nouveau, il n’y a pas à déplorer d’appui sensible. Cette épaisseur de mousse est véritablement un plus.

Bien entendu, comme sous tout casque fermé, il fait relativement chaud, y compris en cette période de rafraîchissement de températures. En outre, le skaï, même s’il est doux et agréable au toucher, il n’en reste pas moins qu’il n’absorbe pas la sueur, et que la peau ne respire pas des masses dessous. Cela reste pourtant un peu plus hygiénique. En revanche, si le confort et le look sont excellents, c’est nettement moins la panacée sur le maintien. En effet, le clamping est à peine assez prononcé, c’est bon pour le confort car le casque n’appuie pas fort autour des oreilles, mais moins bon pour le maintien. Le casque peut bouger sur de gros mouvements. Pour un casque relativement polyvalent, c’est dommage car si on se met à courir derrière le bus, il n’y a pas intérêt à sauter dedans, sous peine d’y arriver sans le casque. Autre défaut un peu pénible, les réglages. Ils se comportent de la même manière que dans la vidéo. En attrapant le casque, ils sautent inéluctablement, et se retrouvent ouvert en grand !

Bref, ça ne tient pas ! La télécommande, quant à elle, fait valoir une petite taille, mais aussi et surtout une petite pince bien pratique. Le contraire en somme de la molette qui est, elle, trop fine et trop souple. En attrapant la télécommande, il est régulier de changer le volume sans pour autant l’avoir souhaité. Le bouton de coupure de micro est lui bien préhensible et se trouve assez naturellement. Il est ainsi facile de couper le micro avant de dire des choses que l’on pourrait regretter sur un de ses coéquipiers noobissimes.

Au niveau de l’écoute musicale, il nous faut différencier deux situations, la première est celle sans réduction active de bruit et la deuxième avec la réduction en route. Pour le coup, nous en profiterons pour donner de suite le plus grand défaut de ce Vulcan, cette fameuse réduction active de bruit au demeurant très efficace. En effet, elle émet donc un contre-son sur une fréquence relativement « audible ». En fait, plus qu’audible, nous devrions dire sensible. Elle se ressent dans les oreilles par un bourdonnement permanent basses-fréquences. Si le casque ne retransmet pas de son, ce contre-son est presque même désagréable. En revanche, dès que la musique survient, ce bourdonnement disparaît presque complètement, recouvert par les autres fréquences. Il est à noter que la réduction est très efficace, vraiment très efficace. Pour vous donner un exemple concret, elle réussit à masquer presque totalement le clic-clic de notre clavier mécanique, qui vous l’imaginez bien, est franchement prêt de nos oreilles. L’isolation est donc excellente.

La première situation, sans réduction active, ne laisse pas un souvenir impérissable. En effet, la restitution est comme effectué au travers d’une porte. Il y a une très nette surreprésentation du spectre bas et moyen. Au point où le casque semble muet sur les médiums hauts. Il y a bien quelques aigus mais qui ne donnent pas de vie, restent plat, étouffés. En conséquence, nous passerons de suite à la deuxième situation, réduction activée. Là, le Vulcan prend un tout autre visage. A ce moment, il descend très nettement au niveau de la surreprésentation des médiums bas et des graves. Du coup, l’équilibre est bien meilleur. Les aigus respirent correctement loin pour autant d’atteindre des sommets de cristallinité. Mais au moins, ils sont là, audibles proprement avec, à défaut de belles envolées, de la précision et une petite présence. Le changement le plus intéressant est la belle tenue des basses. Elles manquent de puissance et nettement d’harmonique. Mais la dynamique s’exprime de belles manières. Cela manque encore de profondeur, d’infras, mais finalement, en poussant un peu le volume, elles se renforcent et proposent, finalement, une présence de bon aloi. Les médiums hauts et bas sont, ici, certainement, le spectre le mieux restitué et le plus mis en avant. Précision et tenue sont au rendez-vous. La scène globale donne une impression de relative platitude, et on ne peut qualifier le Vulcan de casque chaud. Nous n’avons pas de critique à faire sur la spatialisation, nette et précise.

En jeu, nous vous conseillerons de rester sur la réduction activée, sinon, on se retrouve dans la même situation de spectre surreprésenté dans les graves et les médiums bas. Activée, la réduction renforce par contre de façon importante l’immersion, puisque rien ne vient troubler votre jeu, ni Madame, ni bruits de la maison. L’environnement de jeu en profite clairement dans la mesure où le moindre bruit aussi faible soit-il vous arrive aux oreilles. De plus, avec la spatialisation sans faille dont il fait preuve, autant vous dire que deviner d’où viennent les balles est un jeu d’enfant. Les explosions retrouvent cette tendance dynamique sans profondeur, ce qui n’est pas plus mal en partie, encore que…. En effet, elles ne viennent pas perturber la lisibilité apportée par le reste du spectre, mais elles ne vous transporteront pas. La belle tenue de la ligne médiane favorise les fusillades et mitraillages, ainsi que les dialogues. Les premières tirent partie de la précision dans la spatialisation, ça fuse bien à droite et à gauche. Du coup, le Vulcan est un bel allié en jeu et ne se sort pas trop d’une utilisation cinéma. Le micro détachable n’appelle pas spécialement de critique puisqu’il reste audible, sans transformer la voix. Il est donc pleinement utilisable sans souci.



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Marque : SSI
Tags : TroisPossibilites