Les mises à jour de la série ROG Phone se suivent à un rythme plutôt soutenu chez ASUS, et le ROG Phone 8 est désormais disponible. Comme pour les dernières itérations, plusieurs modèles sont proposés, avec des accessoires fournis en bundle ou à acheter séparément si le besoin s'en fait sentir, comme le nouveau système de refroidissement AeroActive Cooler assorti.
Aujourd'hui, nous prenons en main le modèle avec 16 Go de mémoire vive en LPDDR5X et un espace de stockage de 512 Go UFS4.0 dans son coloris Rebel Gray. Equipé d'un SoC Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3, voilà un téléphone qui ne fait pas dans la dentelle sur sa fiche technique, alors même qu'il se montre plutôt discret physiquement.
Mais surtout, ASUS a revu son design sur bien des points, avec désormais un bloc photo imposant au dos comprenant trois objectifs et le flash, tandis que l'écran est désormais avec un poinçon ! Une première pour la marque sur cette gamme, mais aucune crainte pour ceux qui n'aiment pas puisqu'il est possible de forcer les jeux à s'afficher sur la totalité ou une partie de l'écran, laissant ainsi une bande noire à gauche, voire sur les deux cotés. Bien joué ASUS, chacun devrait y trouver son compte.
Sur les côtés, on retrouve des éléments désormais chers à la gamme avec notamment deux gâchettes sur le dessus qui viennent entourer les boutons pour le volume et le Power. Comme à chaque génération, ASUS a travaillé le sensibilité et la réactivité ; passer par la configuration et le tutoriel sera une bonne chose afin d'avoir un rendu fidèle à votre manière d'appuyer. Et de bouger le téléphone, le gyroscope étant assez sensible.
Deux ports USB Type-C sont également présents, un de l'autre côté du téléphone et un deuxième dans le bas. Le premier sert notamment si on utilise un AeroActive Cooler, tandis que le second... Est juste plus classique. C'est également ici que se trouve le tiroir pour deux cartes nan-SIM, plus une prise jack. ASUS reste fidèle à ce connecteur jugé d'un autre temps par certains, les fans apprécieront.
Mais bien entendu, la star reste l'écran. D'origine Samsung et d'une diagonale de 6.78", il s'affiche en 2448 x 1080 et permet de monter jusqu'à 165 Hz. Mais ce n'est tout, puisque la dalle est AMOLED LPTO avec une prise en charge HDR10+, une luminosité de 2500 nits ou encore un Delta E < 1 %. Le tout est encadré par deux haut-parleurs fins en façade avec un son identique à gauche comme à droite pour une meilleure immersion dans les jeux. Où les films, mais le son arrivera à saturation si on pousse trop le volume ; casque recommandé ! Ou enceintes nomades.
Sans surprise, le ROG Phone 8 arrive avec Android 14, avec deux mises à jour majeures et quatre ans de patchs de sécurité. C'est léger, mais ASUS a fait des efforts depuis le ROG Phone 7. Par défaut, la surcouche proposée est ROG UI, qui met le noir à l'honneur avec des icones spécifiques pour les applications. Malheureusement, toutes ne sont pas concernées, y compris celles installées par défaut, et du blanc apparait un peu trop souvent à notre goût. Dommage, mais la boutique de thèmes pourra y remédier, avec des personnalisations payantes et gratuites.
En jeu, le ROG Phone 8 se montre particulièrement à son aise. Nous n'en doutions pas, le Snapdragon fait largement le travail avec les 16 Go de mémoire vive. Mais surtout, ASUS a encore amélioré son interface pour proposer toujours plus d'aides aux joueurs. Par exemple, il est désormais possible d'extraire du texte en jeu pour faire une recherche en ligne si on galère un peu. Des possibilités nombreuses qui se gèrent via Génie du jeu, l'overlay de l'interface logicielle.
Tout cela pour arriver au logiciel le plus important : Armoury Crate. C'est avec lui qui se fera la personnalisation de l'expérience de jeu, avec les gâchettes Air Trigger, le gyroscope, les performances du SoC, etc. Comme toujours, le mode X est activé par défaut quand on lance un jeu, ou un bench, afin de gagner quelques points ou fps au détriment d'un peu d'autonomie. Il est possible de revenir sur quelque chose de plus classique, et il faudra bien choisir en fonction des besoins puisque le mode X divise presque par deux l'autonomie du téléphone si on le laisse activé en permanence. Ainsi, on passera d'un peu plus de deux jours de batterie à une bonne journée sur un usage classique. La charge de 0 % à 100 % demande environ 50 minutes avec le chargeur de 65 W fourni, tandis que la charge sans fil se fait à 15 W via le protocole Qi 1.3. Comme toujours, ASUS propose plusieurs modes pour préserver la batterie, avec par exemple la possibilité de bloquer à 90 % ou de jouer branché sans passer par la batterie.
SI en jeu le téléphone s'en sort très bien, y compris avec du Ray-Tracing, il affiche aussi de très bonnes performances dans les différents benchmarks, que ce soit en mode X ou sur un mode plus équilibré. Bien entendu, ce premier est retenu pour les benchs. Ces derniers ont été refaits il y a plusieurs jours suite à différentes mises à jour du téléphone, sans baisse ou augmentation par rapport aux tests réalisés précédemment.
Vendu à partir de 1099 € en 12 Go / 256 Go, le ROG Phone 8 est assurément un téléphone haut de gamme, même dans sa version la moins chère. Par rapport aux précédentes versions, il cumule des petits plus comme le certification IP68 ou encore son nouveau bloc photo, même si celui-ci se montre finalement assez classique dans le rendu. En revanche, et c'est une bonne chose, la prise en main n'est pas dérangée par la protubérance qui l'accompagne.
Le SoC est également un élément clé, avec derrière un système de refroidissement passif bien pensé qui permet de conserver des températures correctes, même si jouer sur secteur en mode X pendant des heures se fera sentir sur la coque arrière. En revanche, mention spéciale pour le traitement de la coque, particulièrement agréable et qui ne glisse pas ; sauf sur la partie transparente, moins en contact avec les doigts ou la main.
Plus petit et plus léger que le ROG Phone 7, il vient presque se ranger dans la catégorie des téléphones utilisables au quotidien. Son style plus discret y contribue fortement, et finalement, peut-être est-ce un défaut ? Les amateurs de la série se sentiront peut-être un peu trahis, mais ASUS essaie ici de concilier plusieurs cibles. Et à nos yeux, ça marche pas mal du tout ! Avec toutes les options pour gérer l'écran et l'interface, la finesse des bords autour de l'écran est vite oubliée et on apprécie ce côté plus compact.
Aujourd'hui, nous prenons en main le modèle avec 16 Go de mémoire vive en LPDDR5X et un espace de stockage de 512 Go UFS4.0 dans son coloris Rebel Gray. Equipé d'un SoC Qualcomm Snapdragon 8 Gen 3, voilà un téléphone qui ne fait pas dans la dentelle sur sa fiche technique, alors même qu'il se montre plutôt discret physiquement.
Grand, mais...
Certes, le ROG Phone 8 mesure 163.8 x 76.8 x 8.9 mm pour 229 grammes, mais son design se veut désormais plutôt sobre avec un simple logo ROG éclairé au dos, et un coloris gris du plus bel effet. On retrouve un gris sur deux tons avec deux textures différentes pour rappeler certains ordinateurs portables de la marque, plus quelques marquages si et là qui rappellent quand même qu'on est sur du gaming, comme un GLHF qui met dans l'ambiance. Notons que l'AeroActive Portal n'est plus présent, ce qui permet au téléphone d'être certifié IP68 !Mais surtout, ASUS a revu son design sur bien des points, avec désormais un bloc photo imposant au dos comprenant trois objectifs et le flash, tandis que l'écran est désormais avec un poinçon ! Une première pour la marque sur cette gamme, mais aucune crainte pour ceux qui n'aiment pas puisqu'il est possible de forcer les jeux à s'afficher sur la totalité ou une partie de l'écran, laissant ainsi une bande noire à gauche, voire sur les deux cotés. Bien joué ASUS, chacun devrait y trouver son compte.
- - Appareil principal : Sony IMX890, 50 MP, f/1.9, stabilisation gimbal sur six axes, zoom 2x
- - Appareil ultra grand-angle : 13 MP, 120 °, f/2.2, fonction macro
- - Appareil télé : 32 MP, f/2.4, zoom optique 3x, stabilisation OIS
Et pour jouer ?
Sur les côtés, on retrouve des éléments désormais chers à la gamme avec notamment deux gâchettes sur le dessus qui viennent entourer les boutons pour le volume et le Power. Comme à chaque génération, ASUS a travaillé le sensibilité et la réactivité ; passer par la configuration et le tutoriel sera une bonne chose afin d'avoir un rendu fidèle à votre manière d'appuyer. Et de bouger le téléphone, le gyroscope étant assez sensible.
Deux ports USB Type-C sont également présents, un de l'autre côté du téléphone et un deuxième dans le bas. Le premier sert notamment si on utilise un AeroActive Cooler, tandis que le second... Est juste plus classique. C'est également ici que se trouve le tiroir pour deux cartes nan-SIM, plus une prise jack. ASUS reste fidèle à ce connecteur jugé d'un autre temps par certains, les fans apprécieront.
Mais bien entendu, la star reste l'écran. D'origine Samsung et d'une diagonale de 6.78", il s'affiche en 2448 x 1080 et permet de monter jusqu'à 165 Hz. Mais ce n'est tout, puisque la dalle est AMOLED LPTO avec une prise en charge HDR10+, une luminosité de 2500 nits ou encore un Delta E < 1 %. Le tout est encadré par deux haut-parleurs fins en façade avec un son identique à gauche comme à droite pour une meilleure immersion dans les jeux. Où les films, mais le son arrivera à saturation si on pousse trop le volume ; casque recommandé ! Ou enceintes nomades.
Android 14, ROG UI et IA
Sans surprise, le ROG Phone 8 arrive avec Android 14, avec deux mises à jour majeures et quatre ans de patchs de sécurité. C'est léger, mais ASUS a fait des efforts depuis le ROG Phone 7. Par défaut, la surcouche proposée est ROG UI, qui met le noir à l'honneur avec des icones spécifiques pour les applications. Malheureusement, toutes ne sont pas concernées, y compris celles installées par défaut, et du blanc apparait un peu trop souvent à notre goût. Dommage, mais la boutique de thèmes pourra y remédier, avec des personnalisations payantes et gratuites.
En jeu, le ROG Phone 8 se montre particulièrement à son aise. Nous n'en doutions pas, le Snapdragon fait largement le travail avec les 16 Go de mémoire vive. Mais surtout, ASUS a encore amélioré son interface pour proposer toujours plus d'aides aux joueurs. Par exemple, il est désormais possible d'extraire du texte en jeu pour faire une recherche en ligne si on galère un peu. Des possibilités nombreuses qui se gèrent via Génie du jeu, l'overlay de l'interface logicielle.
Une batterie de 5500 mAh suffisante ?
Tout cela pour arriver au logiciel le plus important : Armoury Crate. C'est avec lui qui se fera la personnalisation de l'expérience de jeu, avec les gâchettes Air Trigger, le gyroscope, les performances du SoC, etc. Comme toujours, le mode X est activé par défaut quand on lance un jeu, ou un bench, afin de gagner quelques points ou fps au détriment d'un peu d'autonomie. Il est possible de revenir sur quelque chose de plus classique, et il faudra bien choisir en fonction des besoins puisque le mode X divise presque par deux l'autonomie du téléphone si on le laisse activé en permanence. Ainsi, on passera d'un peu plus de deux jours de batterie à une bonne journée sur un usage classique. La charge de 0 % à 100 % demande environ 50 minutes avec le chargeur de 65 W fourni, tandis que la charge sans fil se fait à 15 W via le protocole Qi 1.3. Comme toujours, ASUS propose plusieurs modes pour préserver la batterie, avec par exemple la possibilité de bloquer à 90 % ou de jouer branché sans passer par la batterie.
Des performances de haut vol
SI en jeu le téléphone s'en sort très bien, y compris avec du Ray-Tracing, il affiche aussi de très bonnes performances dans les différents benchmarks, que ce soit en mode X ou sur un mode plus équilibré. Bien entendu, ce premier est retenu pour les benchs. Ces derniers ont été refaits il y a plusieurs jours suite à différentes mises à jour du téléphone, sans baisse ou augmentation par rapport aux tests réalisés précédemment.
Un positionnement haut de gamme
Vendu à partir de 1099 € en 12 Go / 256 Go, le ROG Phone 8 est assurément un téléphone haut de gamme, même dans sa version la moins chère. Par rapport aux précédentes versions, il cumule des petits plus comme le certification IP68 ou encore son nouveau bloc photo, même si celui-ci se montre finalement assez classique dans le rendu. En revanche, et c'est une bonne chose, la prise en main n'est pas dérangée par la protubérance qui l'accompagne.
Le SoC est également un élément clé, avec derrière un système de refroidissement passif bien pensé qui permet de conserver des températures correctes, même si jouer sur secteur en mode X pendant des heures se fera sentir sur la coque arrière. En revanche, mention spéciale pour le traitement de la coque, particulièrement agréable et qui ne glisse pas ; sauf sur la partie transparente, moins en contact avec les doigts ou la main.
Plus petit et plus léger que le ROG Phone 7, il vient presque se ranger dans la catégorie des téléphones utilisables au quotidien. Son style plus discret y contribue fortement, et finalement, peut-être est-ce un défaut ? Les amateurs de la série se sentiront peut-être un peu trahis, mais ASUS essaie ici de concilier plusieurs cibles. Et à nos yeux, ça marche pas mal du tout ! Avec toutes les options pour gérer l'écran et l'interface, la finesse des bords autour de l'écran est vite oubliée et on apprécie ce côté plus compact.
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Posté le 05 Février 2024 à 16:00 par Sébastien Vandeborre
