La Corsair M60, une souris pour les FPS, page 3

Avec le soft de la M60, nous pouvons dire que nous sommes en terrain connu. En effet, c’est le même qu’avec la M90. De fait, nous retrouvons les mêmes choses, la grosse différence étant le plus faible nombre de boutons. Le pilote s’articule donc autour d’une seule fenêtre sur laquelle nous allons trouver trois onglets.

Le premier onglet est celui de l’attribution et de l’assignation des touches. Il est possible d’attribuer des raccourcis simples, mais aussi plus complexes par l’intermédiaire des macros. Il faudra, bien évidemment, les programmer puis les assigner. On retrouve le même principe que pour la M90, à savoir, nommer, choisir le bouton, lancer l’enregistrement, saisir sa séquence puis fermer l’enregistrement. Ici, vous ne serez limités que par le nombre plus restreint de boutons. Encore que, puisque presque tous sont programmables, y compris les clics. M’enfin, il est préférable de les garder tout de même, de manière générale, c’est pratique. On retrouve aussi le Playback Options qui permet de paramétrer le comportement de la macro, type activé une fois, boucle etc. Il est toujours possible de modifier les temps intermédiaires entre les différentes activations de touches. On retrouve aussi la possibilité d’allumer ou non la souris. Ce qui, en passant, est de toute beauté puisque la led illumine l’espace entre les clics d’un joli halo bleu.



Le deuxième onglet « Manage Performance » est celui sur lequel on vient régler ses DPI. La M60 autorise 3 pas de DPI. Le niveau de DPI choisi sera visible sur la souris entre les boutons de montée et de descente, par l’intermédiaire de barrettes illuminées en bleu. Sur le pilote, les DPI sont réglables par pas de 100, ce que d’ailleurs nous avions oublié de préciser concernant la M90. Il est possible de désynchroniser les axes X et Y. L’angle snapping permet de rectifier les lignes un poil rondes, il n’est pas forcément recommandé de le laisser activer. M’enfin, cela ne change quand même pas radicalement la donne en jeu. On retrouve le test de qualité de surface, et le réglage de la hauteur de décrochage du capteur à la levée de la souris. Le report rate setting permet de caler la fréquence d’échantillonnage de l’USB à 1000 Hz.



Enfin le dernier onglet est tout simplement le gestionnaire des profils. Contrairement à la M90, la M60 n’embarque pas de puce mémoire. Les profils seront donc hébergés sur la machine et devront être chargés en passant par le pilote.



En résumé, le soft est simple, mais il s’agit d’une souris franchement prévue pour le FPS. Elle a donc fait des coupes franches, mais il reste de quoi se programmer un ou deux petites macros bienvenues dans certains jeux.