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Une nouvelle souris à deux têtes : EpicGear Meduza, page 4

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Publié le 27 Février 2012
Page: 4/6



Comme nous le disions, la Meduza dégage un petit côté cheap qui n’est pas des plus plaisants. Il est, cependant, à grandement relativiser. Pourquoi ce changement d’avis, me diriez-vous ? Tout simplement parce qu’au déballage, nous n’étions pas à côté de notre machine et de notre souris quotidienne, la Zowie EC2. Placées côte à côte, surprise, nous nous sommes aperçus que la qualité perçue est presque équivalente, la moins value provient essentiellement des jeux dans les clics et le bouton DPI. Comme quoi, nous le répétons, avoir eu la gamme Corsair entre les mains a largement remonté notre perception de la qualité. Nous devons donc dire qu’en fait, elle n’est pas si cheap mais n’est quand même pas au niveau de la concurrence. Elle présente aussi une ergonomie assez proche de l’EC2, la longueur, la largeur et la hauteur sont assez similaires. Vous le devinez donc avec ce parallèle, la Meduza est une souris plutôt agréable à prendre en main, voire même franchement agréable. Elle autorise les deux types de prise en main, le palm grip (entendez par là, la main à plat) et le fingers grip (du bout des doigts). Il faut impérativement passer par un anglicisme pour être sûr d’être au sérieux ! Non, plaisanterie et moqueries mises à part, cette Meduza se fond relativement sous la main, mais accepte plus volontiers tout de même une prise à plat. Elle entre de plein pied dans la catégorie des souris qui ne demandent aucun temps d’adaptation. Nous sommes d’ailleurs passé de l’EC2 à la Meduza, et vice-versa, sans aucun souci. Elle est d’ailleurs, au niveau de l’ergonomie, un peu supérieure à la Zowie puisque les encoches côté pouce et côté annulaire/auriculaire tombent bien, et permettent de caler les doigts.

Les clics proposent des fonctionnements différents à droite et à gauche. En effet, le clic gauche dispose d’une course assez longue et surtout d’un déclenchement un peu trop dur pour être agréable. C’est de toutes les façons, lui qui, comme nous le présentions, produit les bruits de ressort et de pièces mal fixées. Le clic droit est meilleur, plus court et plus souple. Les boutons de côté sont un modèle du genre, souples, parfaitement préhensibles pour les deux plus proches. Le troisième est un peu trop loin, il oblige à replacer sa main pour que le pouce puisse l’activer (enfin par rapport à notre petit pouce, une personne dotée de grands pouces n’aura peut-être pas le même constat). Situé derrière la molette, le bouton DPI n’appelle pas de critique, et il sert bien, même si il faut effectuer une rotation complète des réglages DPI pour pouvoir redescendre son pas. La molette quant à elle a des crans bien marqués et un défilement précis avec une belle souplesse. Par contre, elle est un peu trop insérée dans la coque, elle aurait mérité d’être un peu proéminente. Au-delà de cela, c’est un bilan positif, elle est confortable donc, et toute douce grâce à son revêtement, et dotée de boutons dont le fonctionnement est relativement irréprochable, excepté le clic gauche pas au niveau des autres. C’est lui, d’ailleurs, qui est le plus bruyant de la compagnie, la molette n’est pas particulièrement silencieuse. Elle est, à ce niveau, dans la moyenne haute. A noter aussi que ce que nous avons relevé dans la description, à savoir un bruit provenant d’un jeu à l’intérieur de la souris, se retrouve dans les déplacements de la souris. Cela participe du sentiment perçu de qualité moyenne.

Les capteurs ne nous ont pas posé de problèmes particuliers. Et pour être totalement franc, nous n’avons pas ressenti, ni vu de grandes différences entre les fonctionnements optique, laser et host. Hormis peut être un léger effet de crénelage sur le laser rappelant un peu Roccat. Les possibilités de DPI sont suffisamment nombreuses pour que chacun y trouve son compte. Nous rappelons, en témoignent certaines discussions récentes, que nous ne voyons pas trop l’intérêt d’un niveau de DPI élevé, sauf pour les énormes résolutions. Celles-ci ne sont, toutefois, pas les plus répandus. La grande majorité s’arrête au 1680 par 1050 ou au 1920 par 1600. EN tous les cas, que ce soit pour jouer ou travailler, les deux capteurs n’appellent pas de critiques. Et pour le coup, nous l’avons laissé en host sur une résolution de classique de 2000 DPI.

En ce qui concerne la glisse, la Meduza, dans les premiers temps d’utilisation, nous a fait peur. En effet, sur notre tapis de référence, le 9HD, elle glissait bien, de façon souple et lisse avec toutefois, une petite adhérence au démarrage. Ce n’était pas particulièrement désagréable mais nuisait à la précision, car pour la décoller, il faut « forcer » un peu et bien souvent le mouvement était un peu plus important que prévu. Heureusement, avec l’usure et le rodage des patins, ce défaut s’est grandement estompé. Elle se comporte donc mieux avec le temps, mais cela se ressent encore un peu. Nous imaginons qu’avec une franche usure, il n’y paraîtra plus. Posée sur le Saitek Cyborg, il n’y a ici plus d’adhérence. On retrouve la même fluidité et la même lisseur. Sur le Nova Winner III, nous retrouvons cette légère adhérence. Il y a un peu plus de résistance dans la glisse, trait classique du tapis. Et enfin sur notre tapis tissu, Boogie Bug XL, il est inutile de développer. C’est une glisse que l’on peut qualifier de « tissu ». Concernant le tapis qui accompagnait la Médusa, il fera l’objet d’un petit chapitre supplémentaire dans lequel vous retrouverez les sensations et le niveau de glisse. Il n’en reste pas moins que cette adhérence découle en partie à n’en point douter de patins neufs et non rodés, puisque cette tendance tend à être justement moins marquée au cours de l’utilisation.

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