Wizerty OC : carte mère Gigabyte Z97X-SOC, page 3

Evidemment, on ne va pas vous laisser comme ça, mais Gigabyte à vu les choses en grand, il y a même des boutons pour des fonctions qu'on savait même pas qu'elles existent.

Pour les anglophones, cadeau. Pour les autres, il fallait suivre à l'école...



Power button : pour la mise sous tension, ou la coupure du PC, il agit comme le bouton d'un boitier.

Restart : le bouton reset tout simplement.

Gigabyte memory safe : si vous êtes bloqués, il permet de relâcher les timings RAM pour vous aider à booter. Cela évite de faire des clears BIOS et de perdre tous vos réglages pour un soucis de RAM.

Direct to BIOS : les cartes mère bootent vite, très vite, tellement vite qu'il faut mettre des boutons pour pouvoir rentrer dans le BIOS, sans quoi, le temps d'appuyer sur votre clavier, vous êtes déjà sous Windows.

Gigabyte setting lock : un genre de "dernière bonne configuration connue". Ca marchait, ça marche plus, ben hop, je remets comme avant.

Single BIOS Mode switch : permet de choisir si vous voulez utiliser un seul BIOS , ou deux. Dans le cas où vous en mettez deux, si la carte mère détecte une erreur, elle flashera le BIOS corrompu automatiquement depuis celui de secours.

DualBIOS switch : ce switch vous permet de choisir si vous utilisez le BIOS 1 ou le 2.

OC Trigger switch : lorsque vous basculez cet interrupteur, les fréquences du processeur et du ring sont très fortement réduites (coefficient 8x). Vous pouvez l’utiliser pour réduire la température avant un bench, pour vous aider à booter, etc.

Clear CMOS : comme vous vous en doutez, un appui sur ce bouton remettra le BIOS avec les paramètres d’origine.

Onboard Voltage Mesure : il s’agit de points de mesures divers et variés, qui vous permettent de contrôler que la carte mère applique bien les tensions souhaitées, que le drop est contenu… Vous pourrez donc surveillez entre autre, le Vrig, le Vcore, le Vmem, le Vring, le SA…. Notez tout de même que les câbles ne sont pas fournis dans le bundle de la Z97X-SOC. Il vous faudra donc venir palper sur les soudures. Rien de bien méchant, mais ceci immobilisera vos deux mains… Pas facile de suivre l’évolution en continu, ni de lancer des benchs…

Sur la ligne du dessus, les boutons + et - de droite permettent d’ajuster le coefficient du processeur, ceux de gauche permettent d’ajuster le BCLK.

OC Gera BCLK Steppings : ce bouton sert à définir le pas du BCLK. Les appuis sur les boutons + et - auront donc pour effet d’augmenter le BCLK de 1 en 1 ou de 0.1 en 0.1 suivant l’état du GEAR.

OC Turbo : overclocke automatiquement votre processeur à une fréquence proche des 4.2Ghz.

OC Tag : ce bouton permet de restaurer un profil BIOS d’un simple appui.

OC Ignition : lorsque qu’il est enfoncé, l’alimentation à plusieurs périphériques est maintenue, et ce, même lorsque la carte est éteinte. Cela permet d’éviter les problèmes de démarrage en conditions extrêmes, mais aussi de conserver les données dans un RAM disque, de tester votre watercooling, vos ventilateurs…

Coincés entre le connecteur d’alim 24 broches et les slots RAM, deux séries de quatre interrupteurs sont implantées. Ceux-ci vous autorisent à couper certains slots. L’intérêt peut être de ne tester qu’une des multiples cartes graphiques de votre PC, sans avoir à les démonter, ou de diagnostiquer la barrette de RAM qui vous empêche de booter…



Côté stockage, vous devriez également être à l'aise, la carte dispose en effet de six ports SATA 6Gb/s et d'un connecteur SATA Express. Pour rappel, les SATA Express supportent un débit théorique de 10Gb/s. Attention toutefois, certains ports ne pourront pas être utilisés de manière simultanée.

Un peu plus à gauche, Gigabyte a pensé aux overclockers en implantant deux port USB 2.0. Il n'est pas rare que les cartes soient utilisées sans boitier, les seuls USB disponibles se situent donc à l'arrière de la carte, ce qui ne rend pas toujours aisées les connexions. Ici, plus de soucis, vous aurez toujours un port disponible pour brancher votre clé.

Collé à ces ports, dans la zone floue de la photo, un mystérieux bouton est dissimulé. Et e nc'est pas plus mal... Il s'agit de l'autodestruction de la carte mère. Si comme Barney, vous ne pouvez vous empêchez d'appuyer dessus, vous verrez que ce n'est pas le cas. Vous aurez alors forcer le Clear BIOS en hard, emportant avec lui tout vos paramètres. Il est donc conseillé de le laisser tranquillement dans la zone floue, et de ne pas y toucher.



Dernière ligne droite avant d'attaquer l'UEFI, les ports PCI et PCI-E.

Comme vous le savez sans doute, le nombre de lignes PCI-E disponibles nativement avec les processeurs Intel sur le Socket 1150 n'est pas suffisant pour câbler 4 slot en 16x. Il est donc important de bien différencier un port PCI-E 16x d'un port PCI-E qui fonctionnera en 16x...
Ainsi, sur la carte mère, vous pouvez voir quatre slots orange au format 16x, mais seul le premier PCIEx16 fonctionnera en 16x. Si vous n'utilisez qu'une carte graphique, c'est donc à lui qu'il faudra confier votre GPU.
Le slot nommé PCIEx8 partage les lignes avec le premier. Si vous utilisez ces deux port simultanément, ils fonctionneront en 8x. Pour faire simple, vous avez seize lignes, vous utilisez deux slots : 8-8. Vous pensez avoir compris ? Ce n'est pas fini... Si vous utilisez le slot PCIEx4_1, vous partagez à nouveau les lignes... Vous aurez donc une configuration en 8-4-4
Il faut savoir que les trois slots évoqués précédemment sont compatibles avec la norme PCI-E 3.0.

On continue avec le slot PCIEx4_2 et le PCIEx1, tous deux compatibles avec la norme PCI-E 2.0. Il faut savoir qu'il partagent les mêmes lignes. L'utilisation du PCIEx4_2 désactivera donc le slot x1

On peut finir sur les deux PCI classiques, qui ne demandent rien à personne, ouf.