Un petit nouveau chez Ozone, le Spark, page 2

Du coup, nous allons passer tout de suite au casque à proprement parler. Et une fois encore, la première chose qui saute aux yeux est la qualité et la finition de l'objet du jour. Le casque est parfaitement fini, rien ne dépasse et les ajustements sont particulièrement précis. Il ne faut surtout pas oublier, une fois encore, que le casque est particulièrement bon marché. Une fois n'est pas coutume, nous allons parler du prix de suite. Il faut savoir que ce casque est vendu la très modique somme de 25 €. Au niveau du look, force est de constater que le Spark est à nouveau particulièrement réussi, on peut même dire qu'il est plus joli que son petit frère, l’Attack. En tous les cas, cela reste un avis personnel mais le petit côté plus traditionnel est assez intéressant, mais cela n'engage que moi.

Le serre-tête fait appel à deux matières, un simili cuir sur le dessus, et un tissu alvéolé sur l'intérieur. Nous retrouvons bien sûr comme à l’accoutumée chez Ozone un rappel de l’appellation du casque en lettres noires brillantes. Les réglages sont constitués d’une partie femelle recouverte de soft touch et d’une partie mâle en plastique dur brillant qui porte des graduations. Un empiècement en surépaisseur permet de bien prendre en main l’arceau pour procéder au réglage, il porte d’ailleurs des petits picots antidérapants. La partie basse est une « fourchette » percé d’un axe qui autorise un mouvement de rotation de l’écouteur vers l’intérieur de l’arceau. L’axe porte lui-même un autre axe qui permet à l’écouteur de pivoter sur lui-même de 90°, monté sur ressort. Un demi-cercle maintient l’oreillette, ronde et massive. Au centre de l’écouteur, nous trouvons à droite un nouveau rappel de la marque, façon gribouillage, rouge et blanc. Un fin liseré rouge souligne le tout. Ensuite, en revenant vers les HP, nous découvrons un cercle de plastique dur aspect laqué et à la découpe crantée, puis une partie plus grande, ronde, soft touch. Les mousses sont recouvertes de skaï, et elles-mêmes précédées d’un bandeau simili cuir dur. Les HP sont protégés chez Ozone par ce qui commence à être la traditionnelle toile moussée acoustique rouge. Sur l’écouteur gauche, nous trouvons quelques tâches de sang qui semblent entourer la perche de micro ultra massive et courte. Elle est aussi recouverte de soft touch. Elle porte aussi le rappel de la marque. Des efforts esthétiques ont encore été réalisés en témoignent les liserés caoutchouc ou en retrait de matières. De l’écouteur gauche part le câble protégé par une pièce caoutchouc souple. Le câble est tressé de part et d’autre de la télécommande. Celle-ci est assez petite et opte pour la forme banane bizarre à gros ventre. On y trouve la molette crantée, fine de réglage du son, ainsi qu’un curseur pour muter le micro. Elle est aussi « trouée » de cinq petites percés, un autre micro ?? Nul ne le sait. En tous les cas, encore une fois, pour 25 euros, Ozone, en termes de finitions, en donne largement pour son argent.



Au niveau de la technique, entrée de gamme oblige, le Spark ne dégouline pas de hi-tech, mais l’essentiel est là. Il opte pour le circum-aural, et est plutôt fermé. Pour le reste, des HP de 50 mm couvrent un spectre de 20 à 20000 Hz. L’impédance est de 32 Ohms. Le câble de 2.5 m, tressé donc, se termine par deux jacks 3.5 mm non plaqués or. Le Spark a été pesé à 288 grammes, soit un casque plutôt pesant. Comme nous sommes sur un simple stéréo, passons donc à la question du Son sans passer par la case soft.