Test clavier mécanique Thermaltake Argent K5, le design ne fait pas tout !, page 3

Le Thermaltake Argent K5 propose une expérience de frappe tout-à-fait universelle, du moins d’un point de vue ergonomique. Avec des keycaps en ABS et au format OEM, difficile d’avoir significativement un ressenti très différent de ce que l’on retrouve très communément ailleurs sur le marché en France. Cela étant dit, la hauteur de la base ainsi que l’inclinaison du clavier sont parfois mieux pensées (même si ce n’est pas forcément tout le temps calculé au point qu’on voudrait l’imaginer) que d’autres.

Avec une base lourde (presque 1.5 kg sur la balance), des bords épais, un repose-poignets amovible et des patins rétractables qui offrent deux angles d’inclinaison supplémentaires, la question du confort est ici assez personnalisable et plutôt qualitative. On a deux préférences : aucun patin sorti et sans repose-poignets ou alors le repose-poignets avec le premier niveau de patins, pour un clavier pas trop incliné, ce qui en jeux est assez appréciable compte tenu que la paume de la main est inévitablement posée devant le clavier. En frappe bureautique, il est conseillé d’avoir les deux mains en hauteur et en ce sens, le deuxième niveau des patins rétractables est assez intéressant.

Pour ce qui est de la qualité de construction, nous sommes déçus que Thermaltake n’ai pas eu l’idée de proposer un set de touches en PBT comme sur leur modèle de clavier mécanique sans-fil, le W1. Mais ce dernier ne sera pas distribué en France et c’est bien dommage. L’ABS communément utilisé sur les claviers mécaniques gamers (Corsair, SteelSeries, Razer, Logitech… Tout le monde quoi) de nos jours est franchement de piètre qualité – mais rassurez-vous, c’est le cas de tous les constructeurs grand public à quelques exceptions près (le GG Champion’s Bane ou les claviers Ducky par exemple). Ainsi le toucher est relativement pauvre en sensation et on ajoutera à cela des stabilisateurs complètement génériques qui feront en plus entendre des claquements audibles à la barre Espace. Le fait que l’intérieur du boitier du clavier ne dispose pas d’aménagement spécifique – encore une fois c’est le cas quasiment partout – pour atténuer les nuisances sonores, ne fera qu’accentuer l’effet de ping lui-même renforcé par la plaque supérieure en aluminium. Bref, on reste sur du commun, ce qui n’est pas spécialement signe de bonne expérience.