Test clavier mécanique Gaming Gear Ironclad : l’assassin suprême des claviers Ducky !, page 3

L’expérience de frappe est très qualitative sur ce clavier. D'une part grâce aux stabilisateurs lubrifiés d'usine, évitant un raclement métallique à chaque frappe sur la barre espace, d'autres part grâce aux diverses améliorations du constructeur, notamment la mousse insonorisante, l'utilisation d'une plaque en acier et surtout, des touches en PBT épaisses et durables.

Contrairement aux touches en ABS qui se lustrent dès les premiers jours d'utilisation et qui s'effacent dans le temps par l'usure, les touches en PBT n'ont pas ce problème. L'utilisation de la double injection / dye sublimation rend le marquage pérenne. Bien entendu, l'expérience finale que vous aurez dépendra du choix des switches que vous aurez choisis.

Point supplémentaire, le fabricant propose aussi un kit de lubrification pour une vingtaine d'euros. Si la lubrification des claviers est une pratique fastidieuse (comptez une petite journée tout de même) et encore peu répandue, elle permet d'offrir un confort de glisse inégalable en plus de réduire drastiquement les nuisances sonores. Elle permet notamment de supprimer totalement le ping, (un léger bruit de résonance métallique du clavier). Le résultat est un son beaucoup plus grave et feutré.

Le repose-poignet (en option), le Iron Mace

GG propose un repose-poignet vendu en option avec le Ironclad au prix de 20€, disponible également à l’achat séparé à 25€. Mesurant 45 cm x 9 cm x 2 cm, il pèse environ 370 grammes. Il est recouvert d’un similicuir épais et s’accom pagne d’une matière antidérapante au niveau de la base. Même s’il contient une plaque métallique pour l’alourdir et le stabiliser, il n’est pas aimanté. Le rendu est très propre et sa mousse généreuse a des dimensions et une résistante tout à fait adaptée aux dimensions du clavier, surtout en hauteur. Un petit bonus pour qui veut.