Souris Ozone Radon 3K, page 4

En fait, très nettement aujourd’hui, deux écoles s’affrontent en matière de souris, les classiques et les modernes. En gros, les nostalgiques d’un côté et les progressistes de l’autre. La Radon 3k vise plutôt du côté des progressistes en raison de sa recherche ergonomique. Et donc que doit-on en penser ??

La Radon est une souris qui tombe extrêmement bien sous la main. Si l’aspect large peut dérouter, à l’utilisation, nous avons affaire à une souris totalement transparente. Elle se prend dans la main et, comme les souris de Garcimore, elle disparaît ! Evidemment, les plus jeunes de nos lecteurs ne peuvent connaître ce personnage, mais il s’agit tout simplement du plus grand magicien de tous les temps. Ceci étant, c’est la Radon qui nous intéresse et il faut avouer que l’ergonomie est tout simplement au top. La largeur n’est pas un défaut, et finalement, elle propose une taille mesurée. Du coup, c’est une souris que l’on peut prendre des deux façons ! Que les plus énervés d’entre nous n’y voient pas d’allusion déplacée. En tant que professionnel du Hard(ware), nous ne pourrions nous autoriser ce genre de digression. Pour en revenir à nos moutons, cette souris peut donc se tenir aussi bien du bout des doigts qu’avec la paume posée dessus. Elle en est d’ailleurs bluffante, en aucun cas, il ne faut se forcer quelle que soit la technique de préhension. Elle fait vraiment très fort sur ce coup ! Le seul aspect qui pourrait amoindrir le confort de prise en main est le pavé caoutchouc strié sous le pouce, il n’est pas des plus agréables. Mais cela n’est franchement pas un gros défaut, tout juste est-il une remarque de la part d’un testeur au pouce sensible !

Pour ce qui est des boutons, là c’est un peu moins bien. En effet, sans être pour autant désagréable, il faut constater qu’ils sont assez fermes. Peut -être que cela passera avec le temps, mais sur les premiers jours d’utilisation, c’est ce qui est facilement remarquable. En effet, le déclenchement est particulièrement ferme. Le reste de la course ne pose pas de problème. Ils sont aussi très bien placés, les latéraux n’obligent pas à jouer le contorsionniste du pouce. Toutefois, nous faisions remarquer lors de la description que la Radon avait un petit côté cheap, c’est en réalité sur ce point. Il est question d’un sujet éminemment subjectif : la qualité perçue. De fait, la sensation de dureté des boutons et le bruit généré par ceux-ci n’est pas agréable, ni valorisant. En effet, les clics de boutons donnent dans l’aigu, la molette quant à elle joue dans la cour « bruit de ressort ». Cela n’empêche pas un fonctionnement tout à fait performant, mais n’apporte pas de plus-value « grosse construction ». Ceci étant, à part cette remarque sonore et la dureté du déclenchement, la Radon remplit parfaitement son office. D’autant qu’il ne faut pas oublier que nous avons affaire à un mulot vendu seulement 39.9 €. Et force est de constater que la prise en main et le confort les feraient oublier ! Les différentes possibilités de sortie du câble laissent un petit goût de gadget, d’autant que si vous choisissez la sortie droite, le câble vient à frotter sur le petit doigt. Pas de constat négatif sur les autres sorties, ce sera donc une question de choix !

Pour ce qui est de la précision, il n’y a rien à redire. Le capteur Phillips PLN 2030 est tout à fait efficace. Il se prête à toutes les missions sans qu’il n’y ait quoique ce soit de négatif à constater. Il ne décroche pas, sauf en cas de bourrinage extrême. M’enfin, quel en est l’intérêt ? Il s’agit, à noter pour ceux qui jouent avec la souris au dessus du tapis, d’un capteur qui décroche dès que la souris est un tant soi peu levée.

Attaquons le domaine de la glisse, ce qui, à la foi de la Ferme, est bien un des chapitres importants avec le confort. Nous le répétons encore une fois, il est très net que la qualité des capteurs de souris n’est plus à remettre en cause à moins de se la péter cyborg de combat. En effet, tous les capteurs, à quelques exceptions prêtes (capteur défaillant, en général), proposent d’excellentes performances. Utilisée sur notre Steelseries 9HD, la glisse est très souple, ne pose pas de résistance particulière. Les patins fins, par contre, répercutent le grain du tapis de façon net. De fait, une certaine rugosité se fait jour. Avec notre presque sempiternel Cyborg de Saitek, la glisse encore une fois est un tout petit peu plus ferme, mais récupère cet aspect lisse que génère le silicone. L’anti-diluvien Nova Winner 3 est encore un peu plus ferme, mais cela est normal et en grande partie dû au fait de la présence de grains moins fins que sur le Steelseries. On retrouve aussi ce bruit typique que produit la souris sur le Nova avec un petit son de fermeture éclair ! Nous avons eu la joie de recevoir la Radon 3k accompagné de son meilleur ami, le Trace. Il est, bien sûr, question du tapis de souris qui va bien. Avec ce compagnon du jour, les choses se déroulent assez bien. Nous le détaillerons dans un chapitre spécifique. La glisse sur celui-ci est à mi chemin entre un rigide et un souple tissu. Elle est finalement assez proche de ce que procure le Winner 3. Bref, en conclusion, nous pouvons dire que la Radon 3k glisse bien et est confortable, il y a bien quelques petits points légèrement négatifs mais rien de franchement rédhibitoire.