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Test Fantech Helios XD3V2 : une souris gaming sans-fil simple et performante, page 4

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Publié le 17 October 2022
Page: 4/5

Sous la main

La Fantech Helios XD3 propose une ergonomie qui rappelle énormément celle de la Zowie S2. Il est courant que les constructeurs alternatifs s’inspirent de cette marque pour proposer des coques similaires et, quand c’est pour le bien, nous n’y voyons aucun inconvénient. La coque est faite d’un plastique mat (ABS) vraiment solide qui inspire confiance. Pas de craquellement ni de déformation lorsqu’on la presse. La prise en main est donc assez universelle et ne posera aucun problème. Avec ses dimensions de 120 x 58 x 38 mm pour 83 grammes, elle est une souris moyenne qui ne cherche pas non plus à battre des records de légèreté. La souris se prête donc à tous les styles de prise en main, à condition pour le palm de ne justement pas avoir de trop grosses mains et pour le fingertips, de se réhabituer à manipuler des souris d’un poids qu’on peut appeler moyen aujourd’hui.

Pour maintenir un prix abordable pour une souris sans-fil, Fantech a choisi d’implémenter des switchs Huano 50M pour les boutons principaux. À notre plus grand bonheur (enfin, nos chouchous restent comme pour tout le monde, les Kailh GM 8.0), car à notre sens ils prodiguent un bien meilleur feeling que les Omron qu’on retrouve à toutes les sauces sur les alternatives entrée et milieu de gamme dont fait partie cette Helios XD3. Un plongeon plus stable, une butée plus marquée et surtout un rebond plus franc qui proposent donc une expérience vraiment satisfaisante, le tout avec une résistance très légèrement plus lourde que sur les Kailh. Côté molette, les espacements entre les crans auraient peut-être pu être légèrement plus marqués et les arrêts plus secs, mais le feeling est tout à fait correct en l’état. Puis les switchs latéraux sont peut-être ce qu’il y a de moins bien entre tous : un peu impersonnels et un peu mushy, heureusement que le rebond est rapide pour rééquilibrer la balance.

Côté tracking et glisse, pas grand-chose à redire. Bien qu’il ne soit plus vraiment à la mode, le PixArt 3335 est encore largement compétent pour proposer un suivi nerveux et précis. Une alternative plus qu’intéressante face aux 3370, 3395 et 3389 qui, sur le papier proposent peut-être de meilleurs scores de performances, mais pour un usage quotidien et tout de même qualitatif, la différence face à ce 3335 n’est en réalité à peine perceptible, à moins d’avoir un vrai besoin en matière de DPI. Pour la glisse, les patins ici présents sont bien usinés et leur texture très lisse ne pose aucun problème. En revanche, leur épaisseur dans la moyenne basse pose quelques fois des petits soucis de frictions sur notre tapis Endgame Gear Cordura MPC.

Enfin question autonomie, nous avons choisi d’activer le rétroéclairage dans un mode dynamique et enlevé les options de désactivation en cas de mouvement et de mise en veille, le tout sur un polling-rate de 1000 Hz. Dans ces conditions, nous avons tenu environ une quarantaine d’heures (du moins, une vingtaine d’heures a fait baisser le niveau a 50%), ce qui est largement acceptable. Le constructeur annonce jusqu’à 70 heures sans éclairage, mais nous n’avons pas pu prendre le temps de vérifier cette mesure.

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Marque : Fantech