Test FiiO K11 : le meilleur rapport qualité-prix !, page 3

Au quotidien

Visuellement, FiiO semble avoir changer de paradigme pour un design à la fois plus moderne et plus joueur que sur ses précédents K5, K7 ou K9. Les lignes sont plus douces, on a (enfin !) le choix dans le coloris, mais c’est contrasté (ou sublimé, chacun ses goûts !) par le gros logo RGB sur le dessus de l’appareil. Les finitions n’en restent pas moins excellentes.

Un appui court sur la molette multifonction permet à l’utilisateur d’accéder à un premier sous-menu et d’y sélectionner la source (USB, optique ou Coaxiale). Pour le choix la sortie, ce sera malheureusement dans le deuxième sous-menu, accessible via un appui moyen de deux secondes. Dommage que ces deux options ne soient pas dans le même menu, mais ce n’est qu’une appréciation personnelle.

Il est possible de modifier les couleurs du logo RGB en rentrant dans le menu de l’appareil, accessible via un menu par un appui long de deux secondes. On peut choisir parmi plusieurs couleurs fixes (jaune, rouge bleu, cyan, violet, vert, blanc) ou un cycle changeant de couleurs, le tout avec cinq niveaux d’intensité lumineuse différents, ou tout simplement de le désactiver.

Ce n’est évidemment pas la seule fonctionnalité que l’on retrouve dans le menu. L’utilisateur va pouvoir y régler plusieurs options : le délai pendant lequel l’écran en façade est allumé, le niveau de gain (bas, moyen ou haut – valables uniquement pour la sortie casque), choisir la sortie en cours d’utilisation (soit la sortie casque, soit la ligne RCA ou coaxiale), les différents filtres (6 en tout), la version de l’UAC (UAC 2 pour du 384 kHz max, UAC 1 pour du 96 kHz max – utile uniquement sur de vieux appareils), la luminosité de l’écran LCD en façade, et vérifier la version et mettre à jour le firmware. Il est également possible de restaurer les paramètres d’usine.

Équipé d’une puce Cirrus Logic CS43198, le FiiO K11 a un comportement tout simplement excellent en matière de neutralité, du moins sur le filtre 6 (sans suréchantillonnage). Aucune coloration ou accentuation de telle ou telle gamme de fréquence ne se fera entendre et de ce point de vue-là, c’est à notre sens le meilleur rôle que puisse avoir un DAC, laissant le choix du rendu final plutôt au casque ou aux enceintes qui seront branchés sur l’appareil. En tout cas, la puissance est bien au rendez-vous.

Comme nous le disions précédemment, l’appareil dispose de plusieurs filtres numériques, au nombre de six très exactement. Effectifs uniquement sur les sorties casques, ils vont avoir une influence plus ou moins notable et très ciblé sur les fréquences aigües. Dommage que cela ne concerne pas aussi la sortie RCA, mais on reste loin des fonctionnalités d’un véritable égaliseur sonore. Il s’agira plus ici d’avoir une influence relativement discrète, avec l’avantage aussi de ne pas être clivante, pour permettre à certains casques trop stricts sur ces gammes de fréquence de gagner en douceur. Par exemple, sur notre Audeze LCD-1, réputé pour sa conduite très (trop ?) droite et parfois trop froide, les filtres 4 et 6 se montrent pertinents et donnent plus d’endurance d’écoute, tandis que les trois premiers sont assez intéressants avec notre Monolith M1060 pour que ce dernier s’ouvre très subtilement pour un léger gain d’équilibre, toujours en parlant exclusivement des fréquences les plus hautes.

Malheureusement pour certains et comme nous le disions juste à l’instant, il est aussi dénué de tout contrôle de tonalité. Pour trouver le son qui vous correspond le plus, il faudra donc passer par une solution tierce, qu’elle soit physique (pas l’option la plus simple, du moins la moins couteuse) ou logicielle, ou tout simplement choisir votre casque en fonction de vos goûts.