In Win Ironclad, page 4

Il est temps maintenant de tâcher de remplir correctement cet Ironclad. Il ne demande que cela, alors allons-y !

Traditionnellement, et Dieu sait que la Ferme y est attentive, l’alimentation prend place la première. Il n’y a pas de difficulté particulière. Il suffit de la poser sur les quatre supports caoutchouc anti-vibrations, et de la visser par l’extérieur. Ici, les trous de vissage sont bien ajustés.

Ensuite, c’est le tour de Mme la Carte Maman, les entretoises se vissent sans effort. Force est de constater qu’In Win a fait un net effort sur les finitions. On insère la plaque I/O, et l’on pose la carte mère. Il y a relativement de la place, nous ne sommes pas gênés pour fixer le tout. Petite maniaquerie fermière qui rend les choses un peu plus difficiles, nous mettons toujours des patins isolants entre les entretoises et la carte mère. C’est un peu pénible de poser la carte sans les faire tomber, mais depuis le temps, nous avons gardé cette manie. Elle ne sert peut être à rien, mais il y bien longtemps, sans ces isolants, nous avions eu une masse, et résultat, la config ne marchait pas bien. De fait, c’est resté, à tort certainement ! C’est sur ces deux opérations qu’il sera nécessaire de jouer du tournevis, après il est possible de le remiser.



En effet, les disques durs sont maintenus par un système judicieux. Deux barrettes constituées de plastique dur et de parties caoutchoutées prennent place de part et d’autre du disque, on insère l’ensemble dans la cage, une fois le clic entendu, ça tient. Le seul moment où, éventuellement, vous ressortirez le tournevis, c’est pour la fixation du SSD. Une cage spécifique en plastique est fournie dans laquelle on place le SSD et quatre vis assurent son maintien. Cette cage condamne la baie 3.5 mais au moins In Win a pensé aux heureux possesseurs de ce petit élément qui agrémente agréablement l’utilisation de sa machine.



Par la suite, la carte graphique arrive et prend place elle aussi. Le système de fixation est particulièrement efficace. En effet, une fois la carte enfichée sur la carte mère, il suffit de bloquer le système à bras de levier. Les leviers sont terminés par des patins en caoutchouc et le serrage est plus que conséquent. Pour preuve, c’est la seule fois sur un montage que nous dispensons la carte graphique de vis !

Là où les choses se complexifient un peu, c’est à la connexion de tout ce petit monde. En effet, une fois encore, In Win fait l’impasse sur ce qui, pourtant, est important aujourd’hui : le rangement du bazar de câbles. C’est une réalité, lorsque vous êtes, comme nous, malheureux propriétaires d’une alimentation classique et pas d’une jolie, suave et attirante modulaire, il faut des emplacements et des passe-cloisons sinon la config se transforme inéluctablement en nid à poussière et en vaste bordel. C’est le cas ici, point de possibilité de ranger les câbles, c’est dommage ! L’intérieur, même en « arrangeant », reste un intérieur confus et donc peu propice à une ventilation optimale.



Autre problème, que nous avions rencontré avec le Maelström, la finesse du boitier n’est pas forcément des plus favorables aux monstrueux ventirads. Ainsi notre Noctua NH-U12P entre mais c’est très juste, il est possible de fermer la porte latérale mais le haut du ventirad touche au bâti du ventilateur de 200.

A l’exception de ces deux petites remarques négatives, le montage ne pose vraiment pas de difficultés et la place est conséquente. Maintenant il ne reste plus qu’à allumer la bête.