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Test clavier OZONE Strike : Black mécanique, page 3

Article
Un Strike, à la main ou mécanique
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Publié le 04 October 2011
Page: 3/4



Aujourd’hui, le moins que l’on puisse dire, c’est que nous assistons à un sacré retour du clavier mécanique. Cela dit, il faut reconnaître que c’est un peu à notre goût un juste retour des choses. En effet, même si cela reste onéreux, encore que, le confort d’utilisation est excellent. Que ce soit pour jouer ou pour travailler, taper du texte au kilomètre, le confort de frappe ne déroge pas. Et évidemment, le Strike fait comme les autres. Il est un clavier agréable à utiliser, même si pour se démarquer, il aurait pu choisir d’autres switches. En effet, les noirs de Cherry restent des switches assez durs et qui demandent un rodage important. Avec le temps, les ressorts s’assouplissent, en témoigne notre 6Gv2 de Madame. N’allez pas acheter ce clavier en pensant en tirer de suite la quintessence. A la première utilisation, clairement, les touches font montre d’un sacré ressort. Elles demandent une belle force d’activation, il faut un peu appuyer.
Cela dit, comme nous le disons à chaque fois, elles aident aussi nettement à la remontée. C’est un point très positif concernant les doigts, ils sont comme poussés vers le haut. Du coup, on gagne en rapidité de frappe. Les switches noirs ont aussi pour caractéristique d’être linéaires. En gros, la touche descend sans point sensible, il n’y a pas le clic que vous pourriez rencontrer sur les switches bleus qui équipent les Blackwidows et autres MK-80. Il n’est donc pas nécessaire de descendre jusqu’en bas pour que la commande soit prise en compte. C’est un coup à prendre, coup qui aide à amoindrir le bruit.
Nous vous l’avons déjà dit c’est un des défauts du clavier mécanique. Cela reste relativement bruyant. Cela dit, il faut avouer que ce Strike est un des claviers mécaniques les plus « silencieux » que nous ayons eu en test. En effet, les ressorts durs combinés à des touches qui s’enfoncent dans un « Schhh », et si l’on arrive à ne pas taper la touche contre le chassis, participent de la bonne tenue sonore. Nous pourrions presque affirmer qu’il passe le test WAF, pas haut la main, c’est présomptueux, mais avec les honneurs, mention passable. Loin devant notre Celeritas... Seul peut-on lui reprocher un vrai bruit de Doing sur la barre espace, petit bruit au demeurant un peu agaçant. Les choses changeront peut-être un peu avec l’assouplissement des ressorts dans le temps. Il risque de n’être plus aussi silencieux
Par contre, il est à noter que notre Strike a la même maladie que toute la production mécanique actuelle. La peinture des touches se noircit à la vitesse de la lumière. Elle est bien trop poreuse, et « mange » toutes les petites sudations des doigts comme une grande gourmande. Heureusement, Ozone nous donne un set de quatre touches, en rouge, cela pourra empêcher la dégradation de la peinture. Reste qu’il vous faudra jouer impérativement, pour faire beau, avec WASD... Ce qui ressemble fort à un set supplémentaire pour layout QWERTY !! Pour résoudre le problème de la peinture, il suffirait de mettre des touches double shot molded mais cela augmenterait encore le prix d’un produit, comme toute assez cher par rapport aux prestations proposées. En effet, il ne faut pas oublier que si vous voulez des macros, des lumières ou même des ventilateurs à doigts, ce n’est pas vers le clavier mécanique qu’il faut vous tournez. Ici, il n’est question que de confort de frappe, de solidité et de réactivité. A ce niveau, d’ailleurs, rien à redire, les strafes se sont facilement et de manière réactive en diable. Les déplacements en jeu sont ni plus ni moins que le prolongement naturel des doigts, et que cela se fait dans un confort ouaté sans égal.

Mais vous l’aurez compris, nous sommes plutôt sous le charme. Dans l’utilisation quotidienne, les switches noirs sont des switches plutôt faciles. Ils pardonnent les approximations de frappe, et ne translatent pas tous les errements des doigts sur les touches, comme les marrons ou les rouges. Nous devrions normalement bientôt avoir à la Ferme, un ou deux modèles en rouge. A ce jour, à moins de passer par la case export et d’hypothéquer la moitié d’un rein, il n’y a pas de rouge en France, encore moins en layout AZERTY. La touche « Ozone » remplace avantageusement la touche Windows. Il n’y a plus de retour Windows inopiné en jeu. Les commandes multimédias fonctionnent parfaitement bien quel que soit votre lecteur favori. De plus, comme le tout tombe bien sous la main, il devient assez rapidement naturel de gérer le volume, les sauts de piste par ce biais.



Au niveau du confort général, le repose-poignet propose un service bienvenu. Cela dit, il est un trop fin par rapport au clavier. Il aurait mérité d’être un peu plus épais de manière à mieux relever les poignets. En effet, le Strike est épais. En référence, il mesure prêt de 5 mm de plus que notre Celeritas. Du coup, il oblige à casser un peu le poignet que notre Zowie, et le repose-poignet ne peut compenser ce surplus. Du coup, nous n’avons même pas envisagé de mettre en route les pattes de surélévation situées sous le clavier. Le Strike s’utilisera presque obligatoirement avec son repose-poignet. De fait, à la lecture des dimensions, le Strike devient un clavier de belle taille sur le bureau. Il faudra lui réserver un bel espace ou tout tasser en vrac autour. Le câble qui participe nettement au look du clavier ne risque pas de se couper vu son diamètre. Mais sa rigidité est telle qu’il n’hésite pas à faire un peu de ménage sur votre bureau pour y trouver sa place. Il a même gardé sa courbure dû à la pliure dans la boîte le temps du test !

Le panneau de connexions sur la tranche supérieure est pratique et n’appelle pas de critiques. D’autant qu’il aurait dû, à l’image de la concurrence, largement augmenter le prix de vente. Et là, c’est un des points forts de ce Strike. Il n’est vendu que 89.90€ avec des options, même si elles restent simples, qui ne se trouvent pas sur un clavier en deçà de 100 euros. Pour illustrer concrètement les choses, sachez qu’un 6Gv2 sans repose-poignet, ni panneau de connexion, au look plus classiques, atteint pratiquement ce prix. Le Strike vient concurrencer directement le Blackwidow, rétro-éclairé, avec macros, mais sans repose-poignet, une fois encore, et sans panneau de connexion. Pour ce qui est donc du prix de vente, le Strike est franchement bien placé. De plus, même si nous ne sommes pas de grands férus des tâches de sang, le look global, le lettrage sympathique lui confère une bonne tête.

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