fission a écrit: | ||
Le seul hic, c'est que si tu attends après le drive pour avoir un créneau, dans certains coins comme vers chez ( le 93 ), tu vas avoir le temps de crever de faim vu qu'il y'a quasiment 2 semaines de délais ! et le pire c'est que je ne parles que de délais pour avoir un créneau .... les produits, tu n'es même certains de les avoir quand tu commande tellement ils ne savent gérer des stocks ! |
VPJ2M a écrit: |
C'est finalement instructif cette référence a Tchernobyl, habitant proche de la frontière Suisse, je m'en rappelle aussi très bien, et le plus triste, c'est que cela prouve que rien ne change dans ce monde. (Quoi que, on est passé à un niveau supérieur sur certain aspects de communication dans notre beau pays)
La chronologie (très simplifiée) des événements pour les plus jeunes : .../... Toute ressemblance avec la gestion d’événements sanitaire en cours et gestion par nos politique actuels ne serait que pure coïncidence. * Le message peut paraître trop politique pour certains modo, mais ayant vraiment vécu ces événements, voir la même chose se reproduire, forcément, cela hérisse le poil. |
Citation: |
Au moment où je termine mon texte, je découvre un rapport sur le Net. Ce 8 avril, la revue universitaire de renommée mondiale, PNAS (Proceedings of the National Academy of Sciences) a publié un article co-écrit par des universitaires britanniques et allemands intitulé Analyse du réseau phylogénétique des génomes du SARS-CoV-2. Le premier auteur de l'article est le Dr Peter Forster de l'Université de Cambridge. Selon l'étude, les chercheurs ont classé le nouveau coronavirus en trois types (A, B et C) en fonction de leur évolution. Celui de type A est le plus proche des virus extraits de la chauve-souris et du pangolin. C'est celui le plus fréquemment identifié chez les patients infectés aux États-Unis et en Australie. C'est celui que les chercheurs appellent « la racine de l'épidémie ». Les souches de type B sont des variantes du type A et sont principalement présentes en Chine. Celles qui se disséminent à grande échelle en Europe sont celles du type C. Hélas, il semble que les résultats des recherches du Dr Peter Forster n'intéressent pas les grands médias occidentaux. |
Arpenteur2 a écrit: |
@Anchorage :
Donc la version des journaux télévisés des chaînes nationales ne sont qu'une opinion personnelle, et non la voix du gouvernement. Tu peux me filer un lien de la version officielle du discours du gouvernement sur le nuage radioactif s'il te plaît ? Je dois avouer que je sèche. |
Citation: |
En France, Pierre Pellerin, directeur du Service de protection contre la radioactivité, déclare qu'il n'y a pas de risques pour la santé publique en France des suites de Tchernobyl malgré l’augmentation de la radioactivité mesurée dans l'air. Cette déclaration est transformée en « le nuage s’est arrêté aux frontières » dans les médias64,65. |
Arpenteur2 a écrit: |
@Anchorage :
Donc la version des journaux télévisés des chaînes nationales ne sont qu'une opinion personnelle, et non la voix du gouvernement. Tu peux me filer un lien de la version officielle du discours du gouvernement sur le nuage radioactif s'il te plaît ? Je dois avouer que je sèche. |
Citation: |
Brigitte Simonetta : «C’était peut-être de l’incompétence, pas de la manipulation»
CheckNews a joint Brigitte Simonetta, qui infirme en bloc ces diverses théories. Et assume seule ce qu’elle appelle une «erreur». Jeune retraitée depuis cet été, elle a accepté de revenir sur cet épisode «qui reste une plaie à vif», qui «a orienté [s]a vie». «J’ai quitté la télévision deux ans et demi après, je ne pouvais plus. Je n’y arrivais plus.» En 1993, elle a été embauchée à Gaz de France, où elle a fait sa carrière. «Toute ma vie, mon nom sera associé à cela. Tapez Simonetta sur Google, vous tomberez sur la météo de Tchernobyl.» La diffusion de la série Chernobyl (HBO), il y a quelques mois, a remis le sujet sur le tapis, et fait ressurgir les accusations à son endroit. «Des gens m’ont contacté sur Facebook, pour m’insulter. Je leur réponds toujours. Je n’ai rien à cacher.» Voilà ce qu’elle raconte de cette journée du 30 avril : «C’était un dimanche [en fait, un mercredi, ndlr], Paul Nahon, qui était rédac chef, nous appelle. Des dépêches tombent. Tu vas à Météo France voir si les masses d’air nous sont favorables. Là-bas, il y a un ingénieur prévisionniste qui me dit : "Il y a un sacré anticyclone, ça bloque pas mal." J’en ai fait une "traduction" peut-être excessive.» Brigitte Simonetta nie avoir reçu ce jour-là la moindre information sur le déplacement du nuage. Michel Jarraud, chef de la prévision de la météo nationale à l’époque, abonde dans le même sens : «Nous n’avions, au sein du service des prévisions, ni les compétences ni le mandat pour communiquer sur la trajectoire du nuage.» Brigitte Simonetta dit avoir rédigé son commentaire seule. Quant au panneau Stop, elle en assume l’initiative. «J’aimais beaucoup la réalisation et le graphisme, les effets spéciaux. Pour faire comprendre ça, le rôle de l’anticyclone, de la dépression, j’ai demandé aux graphistes de faire un Stop. Voilà. Si j’avais su, j’aurais évidemment donné les informations. Je n’ai reçu d’ordre ni de consigne de personne. Je ne connais pas le professeur Pellerin, ni ne lui ai jamais parlé. On m’a fait passer pour une pro-nucléaire, alors que je soutenais Antoine Waechter et les écolos de l’époque, c’est l’ironie du sort.» Elle ajoute : «On n’a pas dit de Noël Mamère qu’il était manipulé. Ni d’aucun rédacteur en chef de la chaîne ou du journal. Mais on l’a dit de la petite présentatrice de la météo. Mais moi non plus je n’étais pas manipulable. J’ai juste fait une erreur.» |
MOKii a écrit: |
Comme une catastrophe n'arrivant jamais seule, voici que Tchernobyl est en feu. ... |
Anolnx a écrit: | ||||
Sur cette vieille histoire, il y a une séquence qui est restée en mémoire et monte en épingle, c'est une carte diffusée au 20 heures de Antenne 2, et Antenne 2 seulement, Mais dès le lendemain le propos était nuancé... https://www.liberation.fr/checknews/2019/11/05/tchernobyl-la-meteo-nationale-a-t-elle-truque-des-cartes-en-1986-comme-l-affirme-jean-pierre-pernaut_1755981 Et en interrogeant les acteurs de la séquence, on se rends compte que le pouvoir était loin-loin.
Donc voilà, cette séquence iconique est en fait une bourde individuelle. Reste que le gouvernement n'a pas fait d'efforts de prévention à l'époque, j'en veut pour preuve le tour de corse cycliste et ses spectateurs sous la pluie alors que le nuage passait au dessus, tandis que les pays voisins confinaient la population le temps que le nuage passe... Pas de mensonge direct donc, mais une rétention d'information et une sous-estimation à outrance du risque. |
Valiant a écrit: |
On a une belle culture de l'enfilade en France, et on en redemande tout les jours en écoutant encore notre gouvernement parler plutôt que d'aller planter leurs têtes sur des pics. |
Valiant a écrit: | ||||||
Bien sur que c'était de la manipulation. Peu importe la forme, à cette époque il fallait dédramatiser vu que le nucléaire était en plein boum, ils ont TOUS mis le paquet pour que ça passe, et c'est amusant de penser qu'il y a des gens convaincus que c'est l’œuvre d'une seule personne |
FouloudGlioziol a écrit: |
On a dit Covid
Sinon je rentre dans la boucle sur le nucléaire et non, vous ne voulez pas ça Fouloudglioziol moine zen level2 |
Citation: |
En 1986 à part Civeaux tous les chantiers de création de centrales étaient lancés et la plupart finis et en service... https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_r%C3%A9acteurs_nucl%C3%A9aires_en_France
Donc "en plein boom", à part pour faire de l'humour, c'est faux. C'était un projet en voie d'achèvement. Le seul chantier nouveau depuis Tchernobyl c'est les 2 tranches de Civeaux et l'EPR de Flamanville... Tous les autres avaient déjà été étudiés, planifiés, validés, commencés, et il n'y en avait que 16 sur 54 pas encore raccordés au réseau... Le vrai boom, c'est 1975-1980, là où on a tout lancé, ou quasiment. 6 ans avant. |
Arpenteur2 a écrit: | ||
Oui, tous les réacteurs de France étant du 2ème génération, donc de la même que Tchernobyl, il est évident que faire des liens et expliquer le pourquoi de la catastrophe aurait enclenché la mort de tout ces réacteurs. Et la réouverture des centrales à charbon. Et un démantèlement qui ne serait même pas bouclé à l'heure actuelle. Et des retombées économiques (d'emplois, directs, puis indirects, puis l'augmentation colossale du prix de l'électricité, puis... puis le Niger aurait peut être enfin perdu sa laisse coloniale). Rappelons tout de même que le coût astronomique de la gestion de crise de Tchernobyl est ce qui a ruiné l'URSS et fait tomber le rideau de fer. Et que la course à la conquête spatiale, à l'arsenal nucléaire, est une paille en comparaison. Le monde : "Le coût économique de l'accident de Tchernobyl reste une énigme. Les estimations officielles présentent une facture de plus de 500 milliards de dollars. Mais les modes de calcul classiques sont partiels." 28 avr. 2006 |
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