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NVIDIA Reflex : on vous explique tout !!!, page 3

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Hop réflexe
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Publié le 13 Avril 2023
Page: 3/7

Arrivée et fonctionnement de Reflex

En septembre 2020, à la sortie des RTX 3000, NVIDIA a pris le problème de la latence à-bras-le-corps et intégré la technologie Reflex à ses pilotes GeForce, à côté de modules comme Ansel ou Broadcast par exemple. Comme son nom l’indique, Reflex est là pour donner une meilleure réactivité au PC en réduisant au maximum la file d’attente liée au rendu observée entre le CPU et le GPU.

La file d’attente d’un système « normal » disparaît sous l’effet de Reflex © NVIDIA

Une telle file d’attente existe sur les jeux GPU bound, c’est-à-dire quand le PC attend la carte graphique pour poursuivre le rendu. Une désynchronisation s’observe alors entre le CPU et le GPU d’où une latence plus importante. C’est pour cela que les joueurs pro réduisent le niveau de détails : si la scène est plus simple, le rendu se fait plus vite, la désynchronisation CPU/GPU est moins importante et la latence moins perceptible.

L’impact de Reflex sur une machine GPU bound © NVIDIA

Dans ce cas de figure, Reflex vient « simplement » synchroniser CPU et GPU. L’idée est que les deux principaux composants de notre PC travaillent de concert sans qu’aucun des deux ne prenne le pas sur l’autre. Comme NVIDIA l’illustre ci-dessus, cela doit théoriquement permettre d’avoir la même réactivité, le même niveau de latence en détails élevés qu’en détails faibles.

À gauche, les options d’Apex Legends et, à droite, celles de Fortnite

L’activation de Reflex se fait depuis GeForce Experience ou depuis le jeu compatible. Il est toutefois à noter qu’entre les modes « off » et « on », il existe une troisième option : « on + boost ». Il s’agit cette fois de donner un coup de boost au rendu lors des plus rares cas de CPU bound. Attention, cette option a tendance à augmenter sensiblement la consommation électrique du PC.

Reflex n’est pas « magique » et pour que cela fonctionne, NVIDIA a développé deux composants essentiels. En premier lieu, il y a le Reflex SDK (software development kit) qui regroupe un ensemble de bibliothèques conçues pour simplifier le travail des créateurs de jeu et les aider à mesurer puis réduire la latence dans leurs productions.

À gauche l’overlay du Reflex Latency Analyzer et, à droite, celui de GeForce Experience © NVIDIA

Le second module de NVIDIA est baptisé Reflex Latency Analyzer. Il est disponible sur certains écrans compatibles G-Sync et avant tout pensé pour l’eSport. Une carte électronique est présente dans le moniteur et fonctionne de pair avec la souris. Elle détecte le moment précis du clic pour, ensuite, calculer la latence du système. Pour les joueurs qui traquent le moindre milliseconde, l’outil est précieux puisqu’il affiche, à l’écran, le résultat mesuré.

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Marque : NVIDIA