Test carte mère Gigabyte Z68XP-UD4, page 5

Pour conclure, après une petite frayeur en ayant vu la boîte un poil excentrique, et le bundle presqu’inexistant, on est très vite rassuré quand on déballe la carte. Un PCB noir, mate, des radiateurs sobres mais très jolis, des composants de très bonne facture, la Z68XP-UD4 respire la qualité, la robustesse.

Pourtant, on ne peut s’empêcher de regretter l’absence d’un pont CrossfireX alors que la carte supporte le multi-GPU d’AMD comme celui de Nvidia et qu’un pont SLI est fourni. On regrette aussi la présence de 4 câbles SATA seulement alors que la carte permet d’installer 8 disques durs. Pour une carte proposée aux alentours des 170 €, on est en droit d’en attendre un peu plus.

En revanche, toutes les fonctionnalités du Z68 sont bien présentes, et de nombreux logiciels fournis sur le CD permettent de les configurer et de les utiliser très intuitivement. Les 16 phases d’alimentation garantissent une forte stabilité lors des séances d’overclocking, et bien que le BIOS soit des plus classiques en apparence, le fait de pouvoir le configurer sous Windows à la volée via l’interface graphique « Touch Bios » sera très apprécié par tous.

Petit bémol, il manque clairement un bouton de reset Bios, devenu un élément quasi incontournable lorsqu’on a exagéré et que le système ne veut plus démarrer. Heureusement, cette lacune est compensée par un second Bios, inaltérable qui prend le relais en cas d’échec du premier. Avec ses quelques 18 ports USB utilisables dont 4 avec la norme 3.0, et ses 8 ports SATA (4 en 3 Gbps et 4 en 6 Gbps), la Z68XP-UD4 propose une connectique très riche et variée.

On retiendra que cette carte est très complète et performante, d’autant plus en OC, que son design est très réussi pour qui aime le noir, mais que le bundle est très (trop ?) limité. La faute probablement à un Z68 qui fait grimper les prix puisque le haut de la gamme Z68 chez Gigabyte flirte avec les 450 €, rien que ça. Alors on se dit que dans la tranche 150-200 € on n’est finalement pas si mal servi.