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Test CORSAIR K100 Air Wireless : Beau et très cher, page 4

Article
Le premier clavier mécanique à switchs Cherry MX Ultra Low Profile
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Publié le 02 Novembre 2022
Page: 4/5

Sous les doigts

Nouveauté sur le marché, les switchs mécaniques extra-plats de chez Cherry, les MX ULP (Ultra Low Profile). CORSAIR est l’un des premiers constructeurs à s’être accaparé cette nouvelle gamme et le seul, à l’heure où nous écrivons ces lignes, en France, du moins avec une solution commercialisée. Ces switchs sont proposés en deux variantes : tactile (comme sur notre version de test) ou clicky. Dans les deux cas, la course est réduite à seulement 1,8mm contre habituellement 4 sur des switchs mécaniques traditionnels et la précourse se situe à 0,8mm pour une résistance moyenne de 65 cN.

image n°52055

Le manque total de recul sur l’univers des switchs Cherry MX ULP et de leur système de stabilisation nous empêcheront aux heures où nous écrivons ces lignes d’attester de leur bonne intégration, reste que leur feeling est bien mieux que ce que l’on pouvait en imaginer. La course est effectivement très réduite mais le plongeon est nerveux à souhait sur cette version tactile (CORSAIR ne compte pas – pour l’instant ? – proposer ce clavier en version clicky) avec une butée qui arrive très très vite après la bosse tacile et une remontée instantanée. Le feeling des switchs est très surprenant étant donné qu’on est facilement habitués à du membrane dès lors que les mains se posent sur un clavier aussi plat. Il faut donc un petit temps d’adaptation, surtout que les touches n’ont pas de sculpture ergonomique : elles sont entièrement plates et proches les unes des autres. Enfin, sachez que le design-même de ces switchs empêche la possibilité et de les rendre hot-swappable, et de pouvoir retirer les keycaps. Bref, un feeling certes très plaisant, mais dans un écosystème fermé.

L’habillage en aluminium de la partie supérieure du clavier, comme on le disait dans le deuxième volet de ce test, le clavier est extrêmement plaisant à l’œil. Et bien que ces switchs soient exposés, non lubrifiés et sur une plaque en alu, le clavier ne souffre d’aucun effet de ping contrairement à ce que l’on pouvait peut-être s’imaginer.

Concernant les keycaps, on a affaire ici à de l’ABS. Encore une fois, le fait que ces switchs soient entièrement nouveaux et qu’à notre connaissance, seul CORSAIR pour le moment les intègre dans un clavier, nous ne savons pas s’il est possible de voir un jour venir des keycaps en PBT. Pour les switchs slow-profile, ce n’est déjà pas le cas, seul le constructeur Fnatic l’avait proposé sur son Streak Mini 65 LP mais c’est la seule exception que nous connaissons. Donc on supposera que ce n’est pas de la mauvaise volonté de la part de CORSAIR que de proposer des keycaps en ABS fin et on imagine que cela sera le cas sur tous les claviers qui disposent de ce type de switchs.

Autrement, niveau qualité de construction, tout est au poil ici. Le clavier est indéniablement solide et ses 760 grammes sur la balance, malgré sa très fine épaisseur, le stabilisent très bien sur le bureau, largement aidé par les patins anti-dérapants de bonne qualité que l’on retrouve en dessous.

Enfin, question batterie, CORSAIR annonce 50h d’autonomie avec le RGB actif et 200 heures sans. Dans les faits, nous confirmons les chiffres annoncés avec le rétroéclairage allumé en luminosité maximum sur un mode dynamique, puisqu’en environ 25h d’utilisation, nous avons effectivement atteint la moitié de la jauge.

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Marque : CORSAIR